La Sonatrach cherche de nouveaux partenaires


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Drapeau de l'Algérie
Drapeau de l'Algérie

Le géant algérien des hydrocarbures est en quête d’un allié économique et industriel lui permettant de mener à bien les investissements très lourds prévus dans la prochaine décennie.

La Sonatrach, l’immense conglomérat public tenant entre ses mains toute la chaîne de recherche, de production et de distribution du gaz et du pétrole algérien, multiple les efforts pour trouver un nouveau souffle et faire face aux défis de la dépendance de l’Algérie au marché mondial des hydrocarbures.

El Watan rapportait, le 1er novembre, la signature d’un  » mémorandum de coopération  » encore très vague entre M. Bouhafs, PDG de la Sonatrach et trois entreprises sud-africaines – le Fonds central de l’énergie (CEF), Mossgas et Soeker E. and P. Séduisant sur le papier,  » l’axe stratégique pour le développement du Continent  » entre ses deux pôles géographiques reste, pour l’instant, au stade des bonnes intentions. Les  » projets d’alliance  » évoqués par El Watan butent en effet, à ce jour, sur le statut parapublic de la Sonatrach.

L’ouverture, débattue et voulue depuis longtemps par les décideurs politiques et économiques algériens, tarde à venir. Il est vrai que les hydrocarbures tiennent une place particulière dans l’économie algérienne : celle que leur confère une part de 95 % des exportations et de 50 % du budget du pays.

Avantages comparatifs

Abdelmadjid Attar, président du conseil d’administration de l’entreprise, expliquait le 28 octobre à Genève que la Sonatrach ,  » confrontée à l’augmentation des besoins économiques et sociaux du pays « , s’est historiquement souciée avant tout d’augmenter sa production. La nécessité d’accroître ses réserves de produits – indispensable pour aborder sereinement les fluctuations du marché mondial – n’est apparue qu’au cours des années 80… et avec elle, le besoin de trouver des partenaires financiers.

Youssef Yousfi, le ministre de l’Energie et des Mines, rappelait le même jour les efforts d’adaptation consentis par l’Algérie pour donner à la Sonatrach un statut plus attrayant vis-à-vis des investisseurs potentiels.

L’entreprise a développé un programme d’investissements de 20 milliards de dollars pour la décennie à venir. Elle attend que ses partenaires apportent  » plus de 30 %  » de cette somme. Il lui reste à convaincre ces derniers des  » avantages comparatifs  » du pétrole et du gaz algériens.

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