La Somalie rejoint l’AIEA : un tournant vers le nucléaire civil


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Une centrale nucléaire
Une centrale nucléaire

La Somalie vient d’inscrire une nouvelle page de son histoire. Le pays a officiellement rejoint l’Agence internationale de l’énergie atomique et devient ainsi son 179ème membre. Cette adhésion, annoncée lors de la conférence générale de l’agence à Vienne, marque un tournant pour la Corne de l’Afrique, longtemps en proie à des instabilités.

Fournir une source d’électricité astable et fiable

En adhérant à l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), la Somalie exprime clairement son ambition de développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Ce choix stratégique est motivé par plusieurs facteurs, notamment le développement économique. L’énergie nucléaire pourrait fournir une source d’électricité stable et fiable, essentielle pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie de la population.

La diversification énergétique est un motif supplémentaire. En réduisant sa dépendance aux énergies fossiles, la Somalie pourrait renforcer sa sécurité énergétique et contribuer à la lutte contre le changement climatique. En rejoignant l’AIEA, la Somalie s’inscrit dans une dynamique de coopération internationale et bénéficie du soutien d’experts mondiaux en matière de sûreté nucléaire.

Utiliser l’énergie nucléaire de manière responsable

Le gouvernement somalien a souligné son engagement à utiliser l’énergie nucléaire de manière responsable et transparente, en respectant les normes de sécurité les plus élevées. Cette adhésion à l’AIEA ouvre de nouvelles perspectives pour la Somalie, mais soulève également des questions sur les défis à relever pour mettre en œuvre un programme nucléaire civil ambitieux.

L’adhésion de la Somalie à l’AIEA est un événement majeur qui marque une nouvelle étape dans le développement du pays. En s’engageant dans la voie du nucléaire civil, la Somalie espère renforcer son autonomie énergétique, stimuler son économie et améliorer la qualité de vie de sa population. Si la Somalie s’active à l’échelle internationale, d’autres pays africains sont encore aux balbutiements.

Garantir un avenir énergétique plus sûr

C’est le cas du Burkina Faso qui, en août dernier, avait annoncé de la création d’une Agence nationale de l’énergie atomique. Décision qui marquait un tournant décisif dans la politique énergétique du pays des hommes intègres. Le pays dirigé par Ibrahim Traoré affirmait ainsi sa volonté de diversifier les sources d’énergie et de garantir un avenir énergétique plus sûr et plus durable.

D’autant que le Burkina Faso fait partie des pays d’Afrique qui font face à une demande énergétique croissante, notamment pour alimenter son développement économique et améliorer les conditions de vie de sa population. Fortement dépendant des énergies fossiles, le Burkina Faso compte, à travers l’énergie nucléaire, limiter les émissions de gaz à effet de serre.

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