La Namibie, frappée par la sécheresse, a déclaré qu’elle mettait en vente 100 buffles sauvages pour réduire la population d’animaux, dans le but d’alléger la pression sur la diminution du pâturage dans ses parcs. Le pays semi-aride d’Afrique Australe a déclaré que les animaux proviendraient du parc du plateau de Waterberg, une réserve nationale située dans le centre de la Namibie.
« La vente aux enchères vise… à réduire la pression sur la végétation de pâturage dans le parc. C’est aussi une intervention pour gérer l’impact de la sécheresse dans ce parc », a déclaré le porte-parole du ministère de l’Environnement, Romeo Muyunda. Cette vente aux enchères a été annoncée, pour la première fois, par le biais d’annonces placées dans les journaux locaux, proposant 70 femelles et 30 mâles.
Par ailleurs, toutes les offres pour les buffles doivent être laissées dans des enveloppes scellées au ministère de l’Environnement, des Forêts et du Tourisme avant le 14 octobre, selon une annonce.
« L’acheteur supportera tous les risques pendant et après la capture », précise l’annonce. L’année dernière, le gouvernement namibien avait mis en vente environ 1 000 animaux, dont 600 buffles, 150 springboks, 60 girafes et 28 éléphants. « Il est judicieux de réduire le nombre d’animaux sauvages chaque fois que leur capacité de charge est dépassée afin que nous puissions réduire la pression sur le pâturage et les autres ressources dans le parc », a indiqué Romeo Muyunda.
En revanche, le gouvernement namibien a lancé une enquête sur la mort de 16 buffles dont les carcasses ont été découvertes, mercredi dernier, dans une rivière à l’intérieur du nord-est du parc national de Bwabwata. « Les buffles sont soupçonnés de s’être noyés mardi, probablement en fuyant les prédateurs », a déclaré le ministère de l’Environnement, dans un communiqué aux médias. Il y a trois ans, la Namibie avait une population de buffles estimée à environ 7 000 individus.