Le ressortissant marocain Brahim Saadoun se trouve toujours dans le couloir de la mort. Selon les autorités pro-russes de la République populaire de Donetsk, si son recours est rejeté, il sera exécuté par balle.
Capturés par les forces pro-russes et condamnés à mort pour avoir combattu aux côtés des troupes ukrainiennes, le Marocain Brahim Saadoun de même que les deux Britanniques seront exécutés si la procédure enclenchée par leurs avocats arrivait à faire échec. Les conseils juridiques des trois étrangers accusés de mercenariat ont introduit des recours. Procédure ayant entraîné la suspension de la sentence
Mercredi, lors d’une sortie à l’agence Tass, Denis Pushilin, chef des forces russes dans la République populaire de Donetsk autoproclamée, avait indiqué que «tous les étrangers ont fait appel et nous attendons une audience de la Cour». Et d’après le responsable, «si la Cour confirme le verdict, leurs cas seront transférés aux services compétents pour appliquer la peine».
M. Pushilin n’avait pas manqué de préciser que si ces «étrangers» devaient être exécutés, cela se ferait par balles. Il a en outre ajouté que leur exécution ne sera pas publique. Le 9 juin dernier, la Cour suprême de la République populaire de Donetsk avait condamné à mort les Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner et le Marocain Brahim Saadoun, «accusés d’avoir participé aux combats comme mercenaires».
Lire : Guerre en Ukraine : retour sur le procès des deux Britanniques et du Marocain condamnés à mort