À peine nommé, le Premier ministre, Anatole Makosso place son mandat sur la relance du dialogue social et la bonne gouvernance au Congo Brazzaville. Il l’a dit lors d’un échange avec la presse locale, ce 13 mai.
Après sa nomination, le Premier ministre, Anatole Makosso a fait une sortie médiatique dans laquelle il a présenté en substance les axes prioritaires de son programme. Dans son discours, le chef du gouvernement congolais a insisté sur la restauration de l’autorité de l’Etat à travers la bonne gouvernance et la relance du dialogue social.
« Nous devons, au travers du dialogue social, nous asseoir et savoir comment ensemble apporter des solutions de façon radicale. Mais, tous ces problèmes ne trouveront leurs solutions que dans la bonne gouvernance. Nous travaillerons dans la bonne gouvernance parce que c’est ce qu’attendent nos compatriotes », a-t-il dit.
Un appel à l’unité
En outre, le nouveau Premier ministre a appelé les Congolais à l’unité pour le développement du Congo. « C’est dans ces moments difficiles que le peuple et toutes les forces vives de la nation doivent être unis autour du président de la République qu’ils ont élu pour qu’ensemble nous puissions réussir à relever les défis économiques, sanitaires, politiques et sécuritaires », a-t-il ajouté.
Nommé le 12 mai en tant que Premier ministre, Anatole Makosso est né en 1965 à Pointe-Noire, dans le sud du pays. Il débute sa carrière politique en 1990. Depuis 1998, il travaille aux cotés de Denis Sassou N’Guesso. Il fait son entrée au gouvernement comme ministre de la Jeunesse et de l’Instruction civique, en 2011. Cinq ans plus tard, il occupe le poste de ministre de l’Enseignement primaire et secondaire en charge de l’Alphabétisation, avant d’assumer le poste de directeur adjoint de campagne de Sassou N’Guesso, lors de la dernière Présidentielle.
Pour rappel, Anatole Makosso remplace Clément Mouamba en poste depuis 2016. Ce dernier a démissionné après l’investiture de Denis Sassou N’Guesso pour son nouveau mandat.