La réconciliation nationale toujours d’actualité en Algérie


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Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a renouvelé lors d’un discours prononcé le 5 juillet, à l’occasion du 46ème anniversaire de l’indépendance, son projet portant sur la réconciliation nationale. Il a déclaré que les portes du pardon restent toujours ouvertes pour les jeunes égarés.

Notre correspondant en Algérie

Le président Bouteflika a préféré faire l’impasse sur la révision constitutionnelle, un sujet dominant dans l’actualité politique en Algérie. C’est le projet de la réconciliation nationale qui ouvre la porte aux égarés qui a été le fait saillant de son discours prononcé, le 5 juillet, à l’occasion du 46ème anniversaire de l’indépendance du pays.

« La conjoncture actuelle requiert la consolidation et l’ancrage du processus de réconciliation nationale », a soutenu le président Bouteflika qui s’est dit résolument engagé à poursuivre son engagement politique. Au siège du ministère de la défense nationale où il a présidé la cérémonie de la promotion de grades qui a concerné 22 colonels des différents corps de l’armée nationale populaire, le président algérien n’a pas été tendre à l’égard de ceux qui s’élèvent contre le projet de la réconciliation nationale voulant « faire barrage à un projet dont l’objectif primordial est d’éteindre le feu de la fitna ».

Donner des emplois au jeunes pour les détourner du terrorisme

En faisant l’apologie du courage et des sacrifices du peuple algérien dans l’acquisition de son indépendance, le président Bouteflika, porteur d’une politique réconciliatrice, invite le peuple à y adhérer pleinement pour éteindre le feu de la discorde qui nuit à la stabilité du pays, appelé à rattraper le temps perdu à l’heure ou le monde avance à pas de géant.

En direction des terroristes qui continuent d’écumer les massifs montagneux du pays, le chef d’état algérien lance un appel les invitant à revenir sur le droit chemin et rejoindre leurs familles et participer au développement du pays qui leur tend toujours la main.

L’une des causes qui précipite les jeunes dans l’extrémisme, le chômage, a été abordé par Bouteflika. Il s’est déclaré très ouvert et réceptif à cette frange de la société.

Il a mis en exergue les grandes lignes de son projet portant notamment sur la résorption du chômage. Ce projet prévoit la création de 400 000 emplois chaque année. Pour y réussir, le président Bouteflika a donné la priorité à la réconciliation nationale. Cette dernière reste, selon lui, une condition essentielle à l’essor du pays et à sa sortie de crise. Une situation dans laquelle l’Algérie s’enlise depuis les années 90.

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