De violents combats ont éclaté dans l’Est de la RDC, opposant les forces armées congolaises, soutenues par des milices locales, aux rebelles du M23, accusés de bénéficier du soutien rwandais. Une nouvelle tension qui intervient au moment où des pourparlers ont été enclenchés.
Les combats se concentrent principalement dans le territoire de Lubero, à environ 150 km au Nord de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu. Cette nouvelle escalade de violence intervient alors que les Présidents congolais et rwandais sont appelés à se rencontrer en Angola pour tenter de désamorcer la crise. L’Angola joue sa médiation dans le conflit de plus en plus meurtrier.
Mise en œuvre des accords de Luanda
Sous l’égide du Président angolais João Lourenço, Luanda a intensifié ses efforts de médiation pour réconcilier les parties en conflit. Grâce à la médiation angolaise, un accord stratégique, le CONOPS, a été signé en novembre dernier. Ce qui a ouvert la voie à un désengagement des forces rwandaises du territoire congolais et à la lutte contre les FDLR, marquant ainsi une avancée significative dans le processus de paix.
D’ailleurs, un sommet tripartite qui doit réunir les Présidents angolais, congolais et rwandais se tiendra à Luanda, le 15 décembre. Une rencontre au plus haut niveau qui offre l’opportunité de faire le point sur la mise en œuvre des accords et de définir les prochaines étapes. L’enjeu principal de ce sommet est de s’assurer du respect des engagements pris par les parties au conflit. Notamment s’agissant du retrait des forces rwandaises du territoire congolais.