Après la mort de sept soldats des Nations Unis et de sept militaires congolais tués au cours d’une opération conjointe visant les combattants des forces démocratiques alliées dans le nord-est du Congo, la RDC sombre dans la violence à l’approche es élections.
Les Nations Unies ont déclaré que sept de ses soldats de la paix avaient été tués en République démocratique du Congo (RDC) lors d’une opération militaire avec les forces gouvernementales contre les rebelles dans le nord-est du pays touché par Ebola. Sept soldats des forces de militaires congolaise sont aussi décédés pendant l’opération.
Les affrontements, qui ont fait de nombreux blessés se sont déroulés dans la région de Beni, dans le Nord-Kivu, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole des Nations Unies. Dix casques bleus ont été blessés et un est toujours porté disparu, a-t-il ajouté. Un nombre inconnu de combattants de l’ADF, Allied Democratic Forces, ont également été tués ou blessés.
Stéphane Dujarric a déclaré que six des soldats de la paix tués venaient du Malawi et un de Tanzanie.
L’est instable de la RDC abrite de nombreux groupes armés, dont les ADF, qui luttent pour le contrôle de la région riche en minerais. Les ADF ont pris naissance en Ouganda en tant que force rebelle contre le gouvernement et ont perpétré des attentats meurtriers dans les années 1990. Une campagne militaire les a forcés à s’installer dans l’est de la RDC.