Des études montrent que les cartographies traditionnelles de la Diaspora Africaine doivent faire l’objet d’un nouveau tracé, indique Hortense Spillers, professeur d’Anglais à l’Université Vanderbilt.
Les travaux de Spillers ont pour but de déterminer la trajectoire de la Diaspora Africaine, la migration de familles africaines vers des endroits à travers le monde, comme les Amériques, l’Europe et le Moyen-Orient.
Spillers qui intervenait dans le cadre de la série de Conférences Provost’s Distinguished Women’s Lecture ce mardi indique qu’elle a visité sept des villes (et un pays)les plus représentatives de la Diaspora-New York City, Chicago, Détroit, Toronto, Paris, Londres et Kingston, la Jamaïque – pour retracer la migration.
À chaque endroit, elle a visité des monuments et des représentations de la culture Diasporique, y compris le musée de l’esclavage de Londres, le Projet Heideberg à Detroit et une exposition d’arts contemporain Africains au Centre Pompidou à Paris. Spillers indique qu’elle a utilisé les sites pour explorer une façon esthétique d’exprimer les dimensions spatiales de la culture noire.
Elle déclare espérer pouvoir retourner à tous ces endroits couverts par son étude, mais elle aura besoin de visiter plus de sites pour que son projet soit aussi approfondi et complet que possible.
« Pour que ce projet soit définitif, il faudrait visiter plus de villes, » déclare-t-elle. « Sept [villes] peuvent être représentatives, mais c’est loin d’être assez. »
Les étudiants ayant pris part à l’événement ont déclaré qu’ils étaient impressionnés par les grandes connaissances du sujet par Spiller.
« Je me suis dit que l’idée d’étudier la Diaspora Africaine par l’usage des arts était vraiment intéressante, » indique l’étudiant de deuxième année Abbey Moon. « Le professeur Spillers a vraiment fait preuve de beaucoup de connaissance de l’ensemble de du contenu de sa thématique et semblait réellement passionnée par ses travaux. »
D’autres événements ont prévus sur le campus et programmés par l’Université pour coincider avec la conférence de Spiller, et qui se déroulent actuellement, entre autre l’exposition d’Art « Les Afro-Latino/et les Amériques » qui se tient au McKenna Hall jusqu’au 15 Octobre, la Conférence les « Noirs, les Arts et les Amérique » et l’exposition itinérante au Musée Snite qui prend fin aujourd’hui.
La conférence était sponsorisé par l’Institut Helen Kellogg pour les Études Internationales, le Département d’Étude de la Première Année et la Faculté des Arts et des Lettres.
Traduit de l’Anglais par Guy Everard Mbarga