La presse ivoirienne, très patriote


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Les médias ivoiriens, dans leur ensemble, sont très remontés contre le Burkina Faso, essentiellement contre le président Blaise Compaoré. Même le très prudent quotidien gouvernemental Fraternité-Matin cède à la fibre patriotique. Petit survol des quotidiens ivoiriens.

Fratenité-Matin : Burkina pas très blanc

 » L’actuelle tentative de coup d’Etat intervient au lendemain du Forum pour la réconciliation nationale et de la formation du gouvernement de large ouverture au sein duquel siègent les principaux partis politiques ivoiriens (FPI, PDCI-RDA et RDR). Aussi, reste-t-elle la manifestation du fait que Gbagbo, dans son souci de faire revenir la paix sur le front politique, a réchauffé un serpent en son sein. Car si des leaders politiques ivoiriens félons, afin de ne pas y laisser des plumes, ont abandonné tactiquement la voie de l’affrontement avec le régime en place pour s’engager dans celle de la collaboration hypocrite, ils n’ont pas renoncé à leur plan diabolique : endormir et surprendre Gbagbo par ce coup de sommeil. Autant en emporte le vent… La dimension internationale du conflit avec la participation réelle de mercenaires en rajoute à la complexité de la crise politique ivoirienne. Le Liberia a démenti toute implication dans la tentative de coup de force. Le Burkina Faso en a fait autant. Mais avec ce pays, le téléphone a été coupé et la frontière fermée. Car les différends sont lourds. Sans compter que la menace à peine voilée proférée par les autorités de ce pays voisin, par la voie du ministre de la Sécurité, a conforté nombre d’observateurs dans leur conviction que le « Pays des hommes intègres » n’est pas blanc comme neige « .

Le National : le Beau Blaise et les balafres

 » La Côte D’Ivoire revient de loin après la tentative de coup de d’Eta avorté du 19 septembre 2002 (sic). Maintenant que, les forces loyalistes commencent à gagner du terrain à Bouaké et que les langues se délient pour présenter le Burkina Faso comme le principal instigateur du pustsch manqué pourquoi alors utiliser la langue de bois et refuser comme l’Autriche de voir la vérité en face ? Pourquoi ? Mène si nos autorité évitent de faire des commentaires sur le soutien extérieur d’un pays frontalier à la Côte d’Ivoire dans cette attaque du 19 septembre dernier qui devait faire tomber le régime Gbagbo, il faut avouer sans prendre de gants que Blaise Comparé à la tête d’un … dont les deux autres tentacules ne sont rien d’autre que Guéï et Ado et bel et bien le maître à penser du coup d’Etat. Nous ne devrons pas nous voiler la face à son sujet. Blaise Compaoré n’est pas un en faut de coeur (sic). De surcroît, que peut-on retenir d’un homme qui a tué froidement et lâchement son meilleur ami pour le pouvoir . C’est cet homme là ( Blaise Compaoré) qui gère un pays enclavé se nourrissant de la mamelle ivoire qui veut jouer le gendarme de la sous-région. Pour sa gouverne, qu’il sache que, la Côte d’Ivoire n’est pas un No Man’s Land. Il brandi l’épée. Les ivoiriens sortiront les leur . Si en Guinée, en Sierra Leone, au Libéria il a pu s’en donner à son sport favori, en convoyant armes et munitions, l’Eburnie sera la dernière étape de ses ambitions démesurées . En déclarant la guerre à notre pays, le beau Blaise devra s’attendre à recevoir des balafres sur les joues les jours à venir . Cela devait nécessairement passé par la rupture de relations diplomatiques entre le Burkina et la Côte d’Ivoire. Et nous verrons comment Blaise Compaoré arrivera à gérer la vie des 4 millions de Burkinabé vivant sur nos sols (sic) « .

Notre Voie : la France retarde la libération

 » On l’a déjà dit : les terroristes qui attaquent la Côte d’Ivoire depuis le jeudi 19 septembre sont sans foi ni loi. Les troupes françaises arrivées en Côte d’Ivoire pour officiellement, secourir les ressortissants de la France et les européens vivants chez nous viennent de l’apprendre à leurs dépens à Bouaké. Mais ces troupes françaises ont surtout gêné, hier, le mouvement de libération lancé par l’armée ivoirienne sur Bouaké. Et comment ! Lundi 23 septembre dernier, aux environs de 19 heures, un détachement des troupes militaires ivoiriennes a pu percer la ligne de front des terroristes du côté de l’Ecole nationale des sous-officiers d’actives (ENSOA), route de Bodokro, à quelques mètres de la piscine municipale. Mieux, ces troupes loyalistes ont pu par la suite progresser jusqu’au quartier Kennedy où vivent le gros contingent des ressortissants français et européens à Bouaké. En principe, à partir de cette position, une offensive de grande envergure devait être déclenché pour parachever l’oeuvre de libération de la capitale du Grand centre des mains des terroristes et mercenaires. Seulement voilà : alors que nos vaillants soldats préparaient leur deuxième attaque, ils ont reçu un message des troupes françaises déjà sur place à Kennedy demandant un certain délai pour achever l’évacuation de leurs ressortissants. Selon les informations en notre disposition, nos soldats qui sont loin d’être des terroristes ont tranquillement accepté d’observer cette « trêve humanitaire », surtout qu’ils ont été informés par les troupes françaises que les terroristes avaient, eux aussi, accepté de se plier à la même demande. Or, pendant que les troupes militaires accomplissaient leur travail d’évacuation, les troupes terroristes avaient continué, de la plus traîtresse manière qui soit, de se repositionner pour reprendre leurs positions perdues au profit de nos troupes loyalistes « .

SoirInfo : Eviter les amalgames

 » Il faut bien le reconnaître, l’attitude de certaines personnes sème des inquiétudes. Des accusations contre les éventuels parrains de l’agression contre la Côte d’Ivoire ne manquent pas d’amalgames. Et pour cela, il faut bien entendu crainte que d’innocentes victimes paient à la place des terroristes à la solde du mal. Nous pensons notamment au peuple burkinabé, ces frères africains établis ici depuis bien longtemps et qui risquent de payer pour les accointances supposées de leur président Blaise Compaoré et son régime, dont les noms reviennent constamment comme les déstabilisateurs du pouvoir ivoirien. Même si ce régime burkinabé, dans un démenti de son implication dans la crise en Côte d’Ivoire ne manque pas de menacer, des observateurs interprètent cette attitude fébrile comme celle d’un fautif pris la main dans le sac. Car les propos martiaux du ministre burkinabé de la Sécurité, Djibril Bassolé confortent les Ivoiriens de ce que le régime de Blaise Compaoré est prêt à engager des troupes au secours des rebelles établis aujourd’hui à Bouaké et Korhogo. En tout cas, Blaise Compaoré et son régime n’auront rien fait pour rassurer les Ivoiriens de son intention de déstabiliser la Côte d’Ivoire. Car depuis toujours, la présence des déserteurs de l’armée ivoirienne qui ont trouvé gîte et couvert auprès des autorités burkinabé finissent de convaincre que les armes du pacte de Varsovie utilisées par les terroristes, ne proviennent que d’un cartel soviétique dont Blaise Compaoré est accusé de détenir le brevet. Quoi qu’il en soit il faut distinguer le brave peuple Burkinabé qui ne doit nullement payer pour d’éventuels agissements du régime au pouvoir à Ouaga « .

N.B : Par souci d respect de la propriété intellectuelle, nous n’avons pas corrigé les fautes d’orthographe et de syntaxe.

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La rédaction d'Afrik, ce sont des articles qui sont parfois fait à plusieurs mains et ne sont donc pas signées par les journalistes
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