Il y a six mois, l’artiste ivoirienne Claire Bahi avait décidé de quitter le mouvement du « coupé-décalé » pour devenir chantre de l’éternel. C’est une décision pour le moins inédite lorsqu’on sait qu’à une époque, elle s’était auto-proclamée « Première dame » du mouvement. En effet, cette décision radicale de Claire Bahi fait suite à la mort tragique du célèbre artiste ivoirien Arafat DJ survenue le 12 août passé suite à un accident de moto. Aujourd’hui, la « première dame » regarde son passé dans le coupé-décalé sans regrets.
La disparition subite et violente de Huon Ange Didier, alias Arafat DJ, a affecté l’ensemble de la « Chine populaire » et ébranlé considérablement le mouvement. La « Première dame » auto-proclamée était au rang des personnes les plus affectées. Après avoir appris la nouvelle de la mort du fils de Tina Glamour, Claire Bahi était dévastée. Dans une vidéo qui avait circulé sur les réseaux sociaux, on pouvait la voir toute en larmes et affligée. Elle avait même reporté au 14 septembre son concert qui était initialement prévu pour le 30 août 2019.
C’est d’ailleurs à la demande d’Ange Didier qu’elle avait organisé ce concert au cours duquel ils devaient exécuter ensemble trois morceaux. Après la disparition de son « frère d’art », Claire Bahi n’a pas eu la force de poursuivre les répétitions sans lui. « Il me quitte me rendant orpheline », avait-elle conclu d’un air très triste.
Le monde du coupé-décalé est émaillé de mensonge
Elle avait finalement organisé le concert le 14 septembre faisant vibrer le Palais de la Culture au son de sa voix et au rythme endiablé de son corps. Mais contre toute attente, Claire Bahi annonça à ses fans son retrait définitif du mouvement coupé-décalé créé par le célèbre Doug Saga. A l’en croire, le milieu du coupé-décalé est plein de méchanceté et de coups bas. Elle avait avoué au public qu’elle avait fait le concert juste pour annoncer la nouvelle de son départ. Elle a choisi de mettre désormais sa voix au service du Christ.
Plusieurs mois après cette décision catégorique, l’ex-Première dame ne semble rien regretter. C’est du moins ce que l’on retient de l’interview ci-dessous :