Les femmes et les filles font régulièrement face à la violence sexuelle et sexiste au cours de la guerre et à la suite de celles-ci. La mortalité maternelle est endémique dans les zones touchées par les conflits. Trop de survivants sont laissés dans un cercle vicieux d’isolement, portant le fardeau de la stigmatisation et de la honte.
À l’occasion de la Journée internationale de la femme, Isabelle Arradon, Directrice de la recherche de Crisis Group, souligne la nécessité d’informations et de soins en matière de santé sexuelle et reproductive dans les zones touchées par les conflits et explique comment les femmes sont essentielles à leur bien-être.
Crisis Group, cherche à analyser les différents rôles que jouent les femmes et les hommes dans les conflits meurtriers. Dans le cadre de cet effort, ils ont compilé une sélection de leurs publications récentes (lien en format pdf ci-dessous) qui se concentrent sur la dimension de genre dans la guerre et la prévention des conflits.
La mort maternelle, quand une femme meurt pendant la grossesse ou dans les semaines qui suivent, et la morbidité maternelle, des problèmes de santé durables pendant et après la grossesse, apparaissent rarement lorsque l’on parle des effets d’un conflit meurtrier. Pourtant, le nombre de femmes et de filles qui meurent pendant la grossesse ou l’accouchement est souvent élevé dans les zones touchées par le conflit, alors que beaucoup souffrent de maladies chroniques.
Retrouver toutes les informations sur le site dans le dossier [A Hidden Face of War
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