Une vingtaine de pays se sont réunis ce lundi au siège de la Cour pénale internationale, La Haye, pour trouver des solutions contre le terrorisme 2.0.
A l’international, les réunions contre le terrorisme se multiplient. Une cinquantaine de pays sont réunis ce lundi, à La Haye, au siège d’Europol, pour réfléchir aux moyens d’adapter leurs services de renseignement au terrorisme 2.0. Il est en effet considéré comme un virus, permettant aux terroristes de s’adapter en permanence pour mener à bien des attaques meurtrières.
A l’ouverture de la rencontre, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders, a rappelé que « les Etats faisaient face, via internet et les réseaux sociaux, à un terrorisme d’un nouveau type. Comme un virus, il s’adapte pour survivre et devenir plus résistant ». De son côté, selon le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Harlem Désir, « il faut aujourd’hui que toute la communauté internationale se coordonne dans la lutte contre le terrorisme. Harlem Désir estime également que cette coopération accrue doit se concentrer sur le recrutement « sur les réseaux internet de jeunes qui sont fragiles et qui sont l’objet d’une propagande haineuse, qu’on attire ensuite en Syrie, en Irak ou au Yémen ».
Le terrorisme, notamment porté par l’organisation de l’Etat islamique, qui contrôle des pans entiers de territoires en Syrie et en Irak, prend de l’ampleur partout dans le monde. Et aucun pays, aussi développé qu’il soit, n’est épargné par les attaques meurtrières. A l’instar des récents attentats de Paris, qui ont fait 130 morts et plus de 300 blessés. Ces événements tragiques ont ému la France mais aussi le monde entier, où de nombreux messages de soutien, provenant aussi du continent africain, ont été apportés au pays.
De multiples pays africains doivent, eux aussi, faire face quotidiennement aux attaques terroristes, tels que le Nigeria, où le nord est en proie à l’insurrection armée Boko Haram, qui répand le sang sans scrupules. Sans compter l’organisation de l’Etat islamique qui se développe en Libye et détient la ville de Syrte entre ses mains. A l’international, on craint que le groupe armé fasse de la Libye son nouveau sanctuaire.