La conférence mondiale de l’ONU sur le climat a débuté, ce dimanche, à Charm el-Cheikh, en Egypte. Il s’agit de tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts.
La COP27 s’ouvre ce jour, présidée par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri. A l’ouverture des travaux, ce dimanche 6 novembre 2022, l’officiel a assuré que son pays « ne s’épargnera aucun effort ». Pour sa part, le président sortant de la précédente COP à Glasgow, Alok Sharma, a indiqué : « Nous devons être clairs, aussi difficile que soit le moment actuel. L’inaction équivaut à de la myopie et ne peut que retarder la catastrophe climatique ».
Une action climatique plus rapide et plus courageuse
Quelque 120 chefs d’Etat et de gouvernement débarqueront entre lundi et mardi pour prendre part à ce sommet. Cette COP27, qui rassemblera quelque 200 pays, est censée donner une impulsion à deux semaines de négociations. La 27ème conférence de l’ONU sur le climat sera au chevet d’une planète malmenée par les catastrophes multiples telles que les inondations, les canicules, les incendies et autres sécheresses.
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De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a alerté que le combat pour le climat est « une question de vie ou de mort, pour notre sécurité aujourd’hui et pour notre survie demain ». M. Guterres a insisté que la conférence doit « poser les fondations pour une action climatique plus rapide et plus courageuse, maintenant et pendant cette décennie qui décidera si le combat pour le climat est gagné ou perdu ».
Le climat relégué par le Covid, la guerre en Ukraine
Les émissions de gaz à effet de serre étaient attendues pour baisser de 45% d’ici 2030. Si, bien entendu, le monde veut avoir une chance de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Seulement, la réalité est toute autre. Antonio Guterres déplore que le climat ait été relégué au second plan par l’épidémie de Covid, la guerre en Ukraine, les crises économique, énergétique et alimentaire.
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Selon l’ONU, il n’y a « aucune piste crédible pour atteindre l’objectif de 1,5°C ». Pourtant, si les engagements actuels des Etats signataires étaient enfin respectés, une hausse de 5 à 10% pouvait être espérée. Chose qui mettrait le monde sur une trajectoire de quelque 2,4°C d’ici la fin du siècle. Mais l’accord de Paris de moins de 2°C est loin d’être respecté. C’est un dangereux +2,8°C qui se profile. Hélas !