Recrudescence de la violence en Libye où quatre civils ont perdu la vie, ce vendredi 8 mai 2020, au cours de bombardements « non ciblés ».
Selon des sources officielles, c’est lors du bombardement d’un quartier résidentiel du sud de la capitale libyenne, Tripoli, que quatre civils ont été abattus, ce vendredi 8 mai 2020, rapporte Xinhua. Amin Hashemi, conseiller de l’information du ministère libyen de la Santé, a révélé au journal que c’est « quatre personnes d’une même famille (qui) ont été tuées par un bombardement aveugle qui a frappé le quartier Ain Zara ».
Le conseiller de l’information du ministère libyen de la Santé a ajouté que les projectiles ont été largués au moment de la rupture du jeûne. Ces dégâts ont été constatés au moment où la veille, il a été annoncé que des miliciens rattachés au général Khalifa Haftar, ont commencé à déposer les armes et à se rendre à l’armée libyenne.
L’information a été donnée par le centre de presse de l’opération Volcan de la Colère, vendredi, précisant que ce sont six (6) miliciens rattachés à Khalifa Haftar, détachés dans la base aérienne al-Wattia, qui se sont rendus aux troupes libyennes avec à leur tête le général Osama Joweyli. A travers l’opération dénommée Tempête de paix, lancée le 25 mars dernier, l’armée libyenne avait réussi à prendre le contrôle de certaines parties de la base.
Il s’agissait là d’une première série de frappes visant Misrata, avec l’aviation de l’armée nationale libyenne qui a pilonné les positions des forces du gouvernement d’union nationale. Tripoli, la capitale libyenne, n’a pas été épargnée, puisqu’elle a été bombardée à l’artillerie lourde. D’importants dégâts sont à déplorer, notamment dans le quartier d’Abou Slim, om des maisons et autres véhicules ont été endommagés.