La Libye parraine la paix tchadienne


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Drapeau de la Libye
Drapeau de la Libye

Le gouvernement tchadien et le principal mouvement rebelle tchadien, le MDJT, ont signé lundi à Tripoli un accord de paix. Ce dernier est censé mettre fin à trois ans de conflits dans le nord du pays. Sous bonne garde libyenne.

Après trois jours de négociations dans la capitale libyenne, le gouvernement tchadien et le principal mouvement rebelle tchadien, le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), ont signé lundi un accord de paix qui devrait mettre fin à trois ans de rébellion dans le nord du pays. En effet, le MDJT tient tête depuis octobre 1998 à l’armée tchadienne dans le massif désertique du Tibesti ( à la frontière libyenne), réclamant la démission du président en exercice Idriss Déby.

Dans le cadre d’un mandat de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Sin-Sad), la Libye est engagée depuis plusieurs mois dans une médiation entre le gouvernement tchadien et la rébellion armée dirigée par Youssef Togoïmi – ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense d’Idriss Déby. L’appel lancé par le Colonel Muammar Kadhafi au gouvernement tchadien et au MDJT pour aboutir à un règlement du conflit qui les oppose a donc été entendu.

Participation au gouvernement

L’accord de paix prévoit un cessez-le-feu immédiat entre les deux parties et l’abstention de tout acte militaire direct et indirect, l’arrêt de toutes les campagnes médiatiques et la garantie de la libre circulation des biens et des personnes. L’accord a été suivi par la promulgation d’une amnistie générale et la libération des prisonniers des deux parties.

N’Djaména va faire participer le MDJT au gouvernement et dans les autres institutions de l’Etat, selon des modalités qui restent à définir. Pour ce faire, trois commissions techniques (politique et juridique, militaire et de sécurité et socio-économique) vont être mises en place avant deux mois. C’est la Libye qui est chargée d’assurer le suivi de l’application des clauses de l’accord.

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