La Libye ouvre ses portes aux investisseurs étrangers


Lecture 2 min.
Drapeau de la Libye
Drapeau de la Libye

La troisième conférence internationale sur le développement et les investissements en Libye s’est achevée aujourd’hui à Tripoli. Un appel du pied aux cent soixante-dix sociétés étrangères conviées pour les inciter à investir dans le pays.

Organisé conjointement par la Libyan Foreign Investment Board, l’Union des Chambres de Commerce Libyennes et le Comité Populaire Général de Liaison Extérieur et de Coopération Internationale, ce symposium, troisième du genre, visait à attirer les capitaux étrangers dans le pays. Cent soixante-dix entreprises internationales étaient présentes pour l’occasion.

Après avoir rappelé l’arsenal juridique déjà existant en matière d’incitations aux investissements sur le territoire, les représentants libyens ont présenté, au cours des trois jours de conférence, le nouveau plan quinquennal. Ils proposaient aux entreprises étrangères d’y participer.

Un plan quinquennal de 35 millions de dollars

Entre exonérations fiscales et facilités douanières, la  » loi n°5  » plantait dès 1997 les jalons légaux des investissements étrangers en Libye. Une loi qui n’a pas changé depuis mais qui s’imposait comme tout préambule à l’exposé du plan quinquennal et de ces aboutissants. Car pour mener à bien le grand projet de développement des cinq années à venir, l’enveloppe globale se monte à 35 millions de dollars, nous affirme un membre du Poste d’Expansion Economique de l’ambassade de France à Tripoli.

La visite impromptue hier du n°1 libyen, le colonel Kadhafi, ainsi que les déclarations du gouverneur général de la banque centrale annonçant, par souci d’une meilleure transparence financière, la décision d’unifier les deux taux de change du pays*, n’ont pas manqué d’ajouter du crédit à l’événement.

* Pour lutter contre un marché parallèle des devises, l’Etat libyen avait instauré un taux de change  » officiel spécial  » destiné au marché privé. Celui-ci côtoie depuis un taux de change  » officiel « , réservé quant à lui au marché public.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News