La guerre au Soudan est sur le point de connaitre son épilogue. C’est la promesse faite par le chef des Forces de Soutien Rapide.
Le commandant des Forces de Soutien Rapide a donné des assurances quant à un retour de la paix au Soudan. Mohamed Hamdan Dogolo a déclaré que la guerre est sur le point de prendre fin. Celui que l’on surnomme « Hemedti » a en outre dit son espoir de voir ce pays d’Afrique de l’Est renouer avec la paix. « La guerre prendra bientôt fin, la paix prévaudra et ces conflits disparaîtront », a dit le général.
« Tout le monde est victime de la guerre »
Le haut gradé n’a pas manqué de jeter des pavés dans le jardin de son principal adversaire dans ce conflit. « Nous nous battons pour le Soudan, tandis que les autres se battent pour le pouvoir », a-t-il lancé. Dans un enregistrement audio publié sur son compte officiel de la plateforme X, Hemedti déplore que « tout le monde est victime de la guerre qui fait rage dans le pays ». Le chef des Forces de Soutien Rapide a en outre rassuré les prisonniers.
« Nous ne tuons pas les prisonniers et nous soignons les blessés parmi eux. Quiconque dépose son arme est un prisonnier », a fait le chef des FSR. Mohamed Hamdan Dogolo a par ailleurs fait des révélations sur les origines du conflit qui mine le pays depuis le 15 avril. Il soutient avoir proposé au chef du Conseil de souveraineté de fusionner l’armée et les Forces de soutien rapide pour désamorcer les tensions.
Responsabilité d’Abdel Fattah al-Burhan
Proposition faite, selon lui, avant le déclenchement de la guerre, il y a cinq mois. Seulement, Abdel Fattah al-Burhan a rejeté cette proposition. Il a ainsi insisté que lui et ses hommes n’étaient pas à l’origine du déclenchement de la guerre. Hemedti a aussi fait état du dédoublement du nombre des éléments des Forces Spéciales, depuis le début du conflit. Au Soudan, une divergence politique a abouti à une violente guerre qui n’épargne personne.
Le conflit a fait plus de 4 millions de déplacés, pour la plupart réfugiés dans les pays voisins. L’ONU alerte sur les risques d’une crise humanitaire sans précédent. D’ailleurs, l’organisation internationale a alerté que la guerre qui sévit au Soudan menace d’emporter tout le pays. Le conflit a fait plus de 3 000 morts, pour la plupart des civils.
