Les questions axées sur la sécurité, la gouvernance et la relance post-Covid sont au menu de la 77e session du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine (UPA), ouvert, le 10 mars, au Rwanda.
Durant deux jours, 120 parlementaires et délègues des Parlements africains réfléchissent sur le développement humain, la démocratie et la promotion de l’Egalite de genre en Afrique. Au cours de la première journée de ces assises, les parlementaires africains ont identifié les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Parmi ces défis, le réchauffement climatique, la vague de Coups d’Etats et la pauvreté et les violences basées sur le genre.
A cette occasion, Mohamed Ali Houmed, président de l’Assemblée nationale de Djibouti et président en exercice de l’Union parlementaire africaine (UPA), a plaidé pour « une remise en question » de la gouvernance en Afrique. Il a par ailleurs exprimé son optimisme quant à la lutte contre les violences à l’encontre des femmes. « La lutte pour l’égalité de genre aboutira, car elle n’est que justice rendue à nos sœurs, à nos filles et nos mères », a-t-il dit.
Selon Mukabalisa Donatille, présidente de la Chambre des députés du Rwanda, cette rencontre « est un cadre pour partager nos expériences en tant que Représentants du peuple et voir dans quelle mesure nous pouvons répondre aux besoins de nos citoyens et contribuer au développement durable de notre continent ». La deuxième journée de ces assises sera consacrée, entre autre, à « l’examen de la mise en œuvre des décisions et recommandations de la Conférences des Présidents et les comptes de gestion vérifiés des exercices 2020 et 2021 ».
Créée en 1976 à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’Union parlementaire africaine (UPA) est une un forum de coopération parlementaire, de promotion de la paix, de la démocratie, de la bonne gouvernance, du développement durable et du progrès social en Afrique. Il vise à fait « entendre la voix des populations africaines, leurs préoccupations, leurs aspirations à plus de bonheur et de progrès ».
