La gendarmerie sénégalaise choquée et surprise par des informations diffusées ces dernières 72 heures par une certaine presse internationale, faisant état de la saisie, aux mains des Jihadistes, d’un armement portant la mention : « Gendarmerie du Sénégal ». Le commandant Daouda Diop, patron du Bureau des relations publiques de la gendarmerie sénégalaise, dément ces affirmations.
L’Etat major de la gendarmerie sénégalaise s’est réuni, selon nos informations, avant-hier pour vérifier les accusations de certaines autoritaires maliennes sur la marque des armes, qui serait de la gendarmerie sénégalaise. Dans le quotidien lLObservateur, le commandant Daouda Diop, patron du Bureau des relations publiques de la gendarmerie sénégalaise réfute les accusations, « il est plutôt question d’une caisse contenant des munitions, dont la paternité a été imputée à la Gendarmerie sénégalaise. Il faut, à cet effet, retenir que l’accusation portée à notre encontre n’est soutenue que par le fait que ladite caisse de munitions porte la mention : Gendarmerie du Sénégal ».
« Or, ce qui permet valablement d’être perplexe quant à la véracité de cette accusation est qu’il n’est pas dans la pratique de la Gendarmerie sénégalaise de porter ce type de mentions (Gendarmerie du Sénégal) sur nos caisses de munitions ou encore de nos armes la Gendarmerie sénégalaise n’a pas enregistré dans son stock des pertes de munitions ou d’armes. Il est légitime pour nous de ne pas prendre pour argent comptant l’hypothèse selon laquelle cette caisse de munitions appartient à la Gendarmerie nationale », précise le commandant Daouda Diop.
Toutefois, le mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC), qui a attaqué plusieurs position de la gendarmerie et dérobé plusieurs armes a démenti cette information. Selon un chef de cantonnement joint par Afrik.com, « la quantité des armes saisie ne fait pas 15 kalachnikov et nous n’avons pas saisi de caisses pendant les attaques des positions de l’armée sénégalaise. Et que je sache, nous n’avons pas de contact avec ces islamistes. Ce qui nous préoccupe, c’est de poursuivre des négociations avec l’Etat du Sénégal ».
Entre 2011 et 2012 trois positions de l’armée sénégalaise dont une caserne ont été attaquées par des hommes de Salif Sadio, actuel chef militaires des rebelles du MFDC. Dans ces attaques, 8 militaires ont été arrêtés puis libérées le mois de décembre dernier après un an entre les mains des maquisards.
