La FIFA bannit à vie l’entraîneur gabonais Patrick Assoumou Eyi


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La FIFA a frappé fort en interdisant à vie Patrick Assoumou Eyi, ancien entraîneur gabonais, de toute activité liée au football. Accusé d’abus sexuels sur plusieurs jeunes joueurs, il a été reconnu coupable après une enquête approfondie.

La FIFA a pris une décision radicale. L’instance mondiale du football a exclu à vie Patrick Assoumou Eyi, alias « Capello », de toute activité liée au football. Reconnu coupable d’abus de pouvoir et d’agressions sexuelles répétées sur plusieurs joueurs, dont des mineurs, il subit une sanction exemplaire. Cette décision marque un tournant dans la lutte contre les abus dans le sport.

Un scandale d’une ampleur inédite

L’affaire a éclaté après les révélations du journaliste Romain Molina, mettant au jour des violences sexuelles qui auraient duré plus de quinze ans au sein du football gabonais. Selon une enquête du Guardian, Assoumou Eyi aurait abusé de près d’une centaine de jeunes, filles et garçons, entre 2006 et 2021. Face à ces accusations, la FIFPRO, syndicat des joueurs professionnels, a alerté la FIFA et exigé des mesures immédiates.

La Commission d’éthique indépendante de la FIFA a ouvert une enquête sur les faits reprochés à l’ancien sélectionneur des U17 gabonais. Après un examen minutieux des preuves, elle a prononcé la sanction la plus sévère : une interdiction à vie d’exercer toute fonction liée au football. Cette décision reflète l’engagement de la FIFA à protéger les jeunes athlètes et à lutter contre les comportements prédateurs dans le sport.

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Un message fort contre les abus sexuels dans le football

Ce verdict envoie un signal fort à l’ensemble du monde du sport. Il démontre que les abus ne resteront pas impunis, quelle que soit la notoriété des personnes impliquées. La FIFA s’affirme comme un acteur clé dans la lutte contre les violences sexuelles et appelle à une vigilance accrue.

Pour le football gabonais, ce scandale met en évidence la nécessité de réformes structurelles pour protéger les jeunes joueurs et restaurer la confiance dans un système fragilisé. Reste à voir si d’autres instances sportives suivront l’exemple de la FIFA en adoptant des sanctions aussi fermes contre les auteurs d’abus sexuels dans le sport.

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