La psychose qui a gagné la capitale guinéenne après l’annonce de
l’apparition de l’épidémie de la fièvre Ebola semble baisser. A ce jour, 86 cas ont été signalés et 60 décès enregistrés.
(De notre correspondant à Conakry)
La psychose qui a gagné la capitale guinéenne après l’annonce de
l’apparition de l’épidémie de la fièvre Ebola semble baisser.
Ainsi, le chef de division Prévention et Lutte contre la maladie au
ministère de la Santé, Dr Sakoba Keita, a tenu à préciser au reporter d’A’afrik.com qu’aucun nouveau cas de fièvre hémorragique virale n’a
été recensé durant les dernières 24 heures sur le territoire guinéen
et a précisé qu’un cas de décès a été signalé à Guéckédou, ville
située dans le sud du pays.
En outre, M. Keita a indiqué que présentement 9 cas restent
hospitalisés dans trois préfectures de la forêt, considérées comme des
foyers de l’épidémie. Et de préciser que « parmi ces cas, il y a 7 à
Guéckédou, ville d’où est partie la maladie, un à Kissidougou et un
autre à Macenta. Ce mercredi, on aura une rencontre téléphonique pour actualiser nos données. On a au jour d’aujourd’hui un total de 86 cas et 60 décès ».
Autre information importante : en ce qui concerne la capitale,
M. Keita précise que les cas signalés n’ont pas été confirmés et que
les familles qui étaient placées sous surveillance, ont été libérées. Et de conclure en indiquant que « toutes les ambassades occidentales qui existent en Guinée étaient ce mardi à la réunion avec toutes les grandes sociétés minières, à savoir Rusal, ALCOA, Rio Tinto… Les médecins militaires marocains, les grandes cliniques de la place, toutes les institutions, UNICEF, OMS, UNFPA, les Nations Unies, la Banque
Mondiale, l’organisation ouest-africaine de la santé… tous sont prêts
à apporter leur aide au plan d’action qu’on est en train de finaliser
et qu’on va publier ce mercredi ».
Face au nombre élevé de décès dans une période si courte,
certains observateurs estiment que le gouvernement n’a pas réagi à
temps. Et il a fallu l’implication de la communauté internationale pour freiner la propagation de la maladie.