En ce moment le football africain est touché par une étrange épidémie : la démission. On démissionne pour un oui ou pour un non, pour mauvais caractère ou pour l’honneur, ou simplement par dépit. Découvrons quelques exemples des manifestations de cet étrange mal qui ravage le football continental.
Pour mauvais caractère. Le mauvais caractère serait la principale cause de la démission de l’entraîneur Muhsin Ertugral du club de foot sud-africain, le Santos Cape club. L’entraîneur n’a pas donné les raisons de son départ cependant son caractère colérique serait à l’origine d’un regain de tension au sein de la formation. Muhsin Ertugral quitte son poste après avoir supervisé seulement sept matchs.
Pour l’honneur. Lors du comité directeur de l’ASEC Koudougou, le club burkinabé, dirigé par Ouédraogo Mahamadi, a rendu sa démission le dimanche 16 février compte tenu du misérable palmarès de l’équipe. Avec seulement 6 points en 12 matchs, une victoire, 3 nuls et 8 défaites, la formation jaune et noir se traîne à la dernière place de la D1.
Pour raison personnelle. Vincent Andriamirado a démissionné, mardi dernier, de son poste de directeur technique de l’équipe nationale malgache. Sa décision serait motivée par des raisons personnelles alors qu’il s’était fait sifflé lors du dernier match d’évaluation de la sélection nationale qui s’est soldé par une défaite. L’évènement intervient au moment où le ministère malgache de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs vient d’annuler pour la deuxième fois les résultats de l’élection du Président de la Fédération malgache de Football (Fmf) qui avait placé une nouvelle fois Ahmad en tête.