Tizi Ouzou se met à l’heure africaine. Le 8ème festival arabo-africain de danse folklorique se déroule à Tizi Ouzou, en Algérie. La wilaya de Tizi-Ouzou organise, du 3 au 8 juillet, la 8ème édition du Festival arabo-africain de la danse folklorique. Un événement culturel ayant pour thème « Dansons l’Algérie indépendante ». Ce festival sera l’occasion pour les pays participants de faire connaitre leurs produits, mais aussi pour les organisateurs du festival de réfléchir à l’impact économique d’un tel événement.
A partir de ce mercredi, Tizi Ouzou abritera le festival arabo-musulman de danse folklorique. Pas moins de 379 participants issus de 12 pays sillonneront la ville lors de ce festival. La manifestation sera ouverte, ce mercredi, par le commissaire au festival
Ould Ali El Hadi, qui estime que ce festival « a pour objectif principal la célébration du patrimoine de chaque nation participante, et en particulier, sa danse folklorique ».
Un programme varié
Lors de ce festival, plusieurs activités permettront de mettre à l’honneur chaque nation participante. En effet, des expositions d’arts plastiques, des conférences sur les danses populaires ainsi qu’un atelier de danse qui sera animé par un artiste de ballet national algérien seront au programme. Ainsi, ce festival offre la possibilité aux artisans locaux des pays participants de faire connaitre leurs produits. Cette édition sera aussi marquée par la tenue de plusieurs activités scientifiques comme les colloques et les conférences. Des chanteurs comme Rabah Asma, Akli Yahiatène, Amel Wahbi et le groupe Debademba du Mali se produiront au cours de ces 5 jours de festivités. Les activités se dérouleront à la maison de la culture Mouloud Mammeri, au théâtre Kateb Yacine et à Boumerdès.
L’impact économique du festival en question
Pour cet événement, un budget 80 millions de dinars est alloué par le secteur de la culture à cette manifestation. Le festival qui existe depuis 2005 gagne en maturité. Les organisateurs prennent en considération plusieurs paramètres, notamment le facteur économique. Il devient nécessaire pour les organisateurs de ce festival d’évoquer le facteur économique de ce festival qui perdure depuis 8 ans. Ainsi lors d’un colloque animé par le président du Conseil exécutif de l’Institut Arabe de Bamako, organisé durant le festival, l’impact économique sera abordé afin de rentabiliser les activités culturelles lors de ce festival. Le développement économique peut-il se faire par la culture, c’est la question que comptent se poser les intervenants du colloque lors de ce festival.