À moins d’une an de la prochaine élection présidentielle, la Côte d’Ivoire soumet une doléance à l’ONU. Elle sollicite l’Organisation des Nations Unies pour la supervision du prochain scrutin électoral. La Commission électorale indépendante a reçu à cet effet le 12 novembre, une délégation de l’organisation.
L’atmosphère politique en Côte d’Ivoire n’est pas des plus apaisées depuis plusieurs années ; les experts et observateurs politiques redoutent que la Présidentielle prochaine n’entraîne de nouveaux troubles dans le pays. La Commission électorale indépendante, fortement critiquée par l’opposition, fait appel à la mission onusienne pour l’aider à déterminer ses besoins pour une bonne tenue de l’élection.
Le 12 novembre, Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI, a donc eu une rencontre avec la mission de l’ONU avec qui il a échangé pendant près de deux heures. La délégation onusienne a donné une suite favorable à la demande de la CEI ; celle de l’accompagner du début du processus électoral jusqu’à la tenue effective de la Présidentielle d’octobre 2020.
La mission de la délégation sollicitée consistera à faire une évaluation de la conjoncture politique en Côte d’Ivoire, à rencontrer les différents acteurs de la vie politique afin de garantir une élection présidentielle apaisée, a confié le directeur adjoint de l’assistance électorale de l’ONU, Simon-Pierre Nanitelamio.
Kigbafori Inza, chargé de communication de la CEI, rappelle que lors de la Présidentielle de 2015, la Côte d’Ivoire avait fait appel à l’ONU qui l’avait soutenue en lui apportant un soutien d’ordre matériel, technique et financier. En réponse aux experts qui présagent de possibles troubles électoraux, le gouvernement ivoirien affiche une certaine assurance.