Les chiffres donnent froid dans le dos ! Déjà un millier de personnes exécutées depuis le 5 décembre dernier. C’est la résultante des dernières violences inter-religieuses en Centrafrique, où les tueries se poursuivent, note Amnesty International.
Déjà un millier de personnes exécutées depuis le 5 décembre dernier. Les chiffres donnent froid dans le dos ! C’est la résultante des dernières violences inter-religieuses en Centrafrique, où les tueries se poursuivent, note Amnesty International.
Amnesty International relève en outre que la plupart des victimes ont été tuées dans les représailles de l’ex-rébellion Séléka à Bangui, mais également dans les atrocités des milices d’autodéfense villageoises en province, plus particulièrement dans la région de Bossangoa. Selon des informations fournies par Amnesty, au matin de leur offensive du 5 décembre dans plusieurs quartiers de la capitale, Bangui, les milices chrétiennes « anti-balaka » (anti-machettes) infiltrées dans certains quartiers de la capitale « ont fait du porte-à-porte et tué jusqu’à environ 60 hommes musulmans », rapporte l’AFP.
« Les forces de l’ex-rébellion Séléka ont mené des représailles à grande échelle contre les chrétiens, tuant près de 1 000 hommes en deux jours et pillant systématiquement les maisons des civils », selon Amnesty, qui précise qu’un « petit nombre de femmes et d’enfants ont également été tués », a rapporté l’AFP. Le dernier bilan de ces violences faisait état de 600 morts, dont 450 à Bangui, selon l’ONU.