Une nouvelle secousse de 6 sur l’échelle de Richter a touché le Japon ce mardi, après le premier tremblement de terre et le tsunami. Plusieurs réacteurs nucléaires ont été touchés par la catastrophe naturelle et font craindre un désastre nucléaire. A plus de 20 000 kilomètres de là, comment la presse africaine perçoit-elle ce drame ?
« Les accidents se succèdent, la crise nucléaire s’aggrave », titre le site Internet du quotidien algérien El Watan. Mardi, un nouveau tremblement de terre d’une puissance de 6 sur l’échelle de Richter est venu secouer le Sud-Ouest du Japon, déjà affaibli par un précédent séisme beaucoup plus puissant, vendredi dernier, et par un tsunami dévastateur. Dans les colonnes de sa version en ligne, le journal El Watan publie une compilation de plusieurs dépêches de l’agence de presse française, AFP, en se concentrant essentiellement sur les conséquences des accidents survenus dans les centrales nucléaires de l’île, notamment celle de Fukushima-Daiichi, située dans le Nord-Est du pays. De nouvelles explosions, dues à l’hydrogène, ont eu lieu ce mardi dans les réacteurs 2 et 4. Elles interviennent après celles à l’intérieur des réacteurs 1 et 3 et sont à l’origine de l’augmentation du niveau de radiation autour du site.
Exceptées les reprises de dépêches AFP, rares sont les sites d’information africains qui s’intéressent aux successives catastrophes naturelles japonaises et à leurs conséquences dramatiques. C’est le cas néanmoins du quotidien sud-africain Mail & Guardian dans sa version numérique qui propose un article sur « les différents moyens numériques de faire un don après le désastre japonais ». On apprend ainsi que Google, Facebook et Twitter on chacun mis en place leur plateforme de don pour le Japon. « La Croix-Rouge a lancé une campagne sur Facebook pour collecter au moins 25 000 dollars », précise l’article. Adrian Addison, le correspondant du Mail & Guardian à Hong Kong cite également un des donateurs de la campagne de la Croix-Rouge sur Facebook qui explique son geste. « Le Japon a donné tellement au reste du monde en matière de technologies, c’est désormais à notre tour de les aider », écrit-il. De son coté, le site de micro-blogging Twitter a mis en place un compte dédié au séisme qui donne en continu des informations et des conseils aux Japonnais victimes du tremblement de terre, apprend-t-on également dans Mail & Guardian.
Autre information révélée sur le site d’actualités Gabonews : le président gabonais Ali Bongo a octroyé une aide financière de 500 millions de francs CFA, rapporte Gabonews. Une aide qui s’inscrit « dans le cadre de la solidarité du peuple gabonais envers celui du Japon », précise l’article.