Ce lundi marque la centième journée de détention pour les trois journalistes d' »Al Jazeera » pour soutien présumé aux Frères musulmans. L’occasion pour la chaîne britannique de lancer un nouvel appel pour leur libération.
Voilà 100 jours que trois journalistes d’Al-Jazeera sont détenus en Egypte. Ils sont accusés d’avoir répandu de fausses informations et d’avoir aidé un groupe terroriste].
Parmi les trois journalistes incarcérés figure Peter Greste, ancien reporter de la BBC. Et pour le soutenir, ses anciens collègues se sont mobilisés pour sa libération et celle des deux autres journalistes. A l’initiative de la chaîne britannique, une campagne a ainsi été lancée sur Twitter, où sous le hashtag #freeajstaff, des photos de journalistes, la bouche barrée de scotch noir, sont parvenues des quatre coins du monde. Une action symbolique, qui vise à protester contre la répression de la liberté d’expression.
Le reporter de la BBC en Chine
A hundred days in prison for doing their jobs in Egypt #FreeAJStaff pic.twitter.com/bI6ZUfABBn
— Martin Patience (@martinpatience) 7 Avril 2014
L’équipe de la BBC aux Etats Unis
.@BBCNewsUS journalists gather to call for freedom of Aljazeera team in Egypt #FreeAJStaff pic.twitter.com/kKgz6y4OFK
— BBC News US (@BBCNewsUS) 7 Avril 2014
L’équipe de la BBC à Moscou
BBC Moscow say set @PeterGreste free now. 100 days of injustice pic.twitter.com/Wuz5KrQ5aB #freeAJStaff #journalismisnotacrime #freejournalism
— Daniel Sandford (@BBCDanielS) 7 Avril 2014
Mais aussi des protestations silencieuses, comme ici à New York
Friends gather in London to demand #Egypt #FreeAJStaff after 100 days in jail. Speaking in support @paleycenter 12 ET pic.twitter.com/TSW5Kv6ahl
— Jon Williams (@WilliamsJon) 7 Avril 2014
Plus largement, ce centième jour de détention a été l’occasion pour les journalistes du monde entier, d’attirer l’attention sur les graves menaces qui pèsent à l’encontre de la liberté de la presse.
L’affaire des trois journalistes d’Al Jazeera a pris une dimension planétaires ces dernières semaines, leur incarcération étant condamnée unanimement par la presse internationale et les groupes de protection des droits de l’homme.