Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale (BM) au Cameroun, a été reçue le 25 janvier dernier, à Yaoundé, par la ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtès.
Au cours de cette rencontre, Elisabeth Huybens a affirmé que la Banque mondiale a toujours été un partenaire important pour le secteur urbain au Cameroun. Elle a précisé que ce partenariat se situe dans un contexte caractérisé par une urbanisation galopante, source de nombreux défis (dont l’habitat spontané) qui ne sont pas toujours corrélés par les efforts déployés pour le structurer.
Pour remédier aux défis du secteur de l’habitat au Cameroun, Mme Huybens a indiqué l’intérêt de la Banque mondiale concernant le financement de l’accès au logement.
Selon elle, la BM pourrait envisager le partenariat public-privé, à la suite du diagnostic qui révèle la nécessité de réformer le Crédit foncier du Cameroun, la Société immobilière du Cameroun et la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (MAETUR).
En 2016, les promoteurs immobiliers privés du Cameroun ont entamé un plaidoyer auprès du ministère en charge de l’Habitat pour la mise en place d’un fonds spécial dédié au financement de l’habitat social et d’agences d’habitat pour appuyer le montage de projets immobiliers.
Ces opérateurs économiques continuent de plaider pour la simplification des procédures, non seulement pour l’octroi des crédits par le Crédit foncier du Cameroun (la banque de l’habitat), mais aussi pour l’acquisition foncière et l’octroi de facilités aux opérateurs du secteur. Ceci à travers l’accélération et la finalisation de la réforme foncière en cours.