Après s’être rendu à Washington, New York puis Paris, le président malgache Hery Rajaonarimampianina s’est dit confiant de toutes ses rencontres lors de son périple à la recherche de fonds pour la renaissance de son pays plongé dans le gouffre depuis la crise politique de 2009. Le La Banque mondiale va débloquer 300 millions d’euros d’aide pour la grande île.
C’est un Hery Rajaonarimampianina requinqué à bloc qui est revenu à Madagascar ce lundi. Il faut dire que c’est en véritable challenger que le président Malgache s’est rendu d’abord aux Etats-Unis, à Washington, New-York, avant de venir à Paris jeudi est vendredi dernier, où il a rencontré le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
A travers ce périple, son objectif était de convaincre les bailleurs de fonds de revenir investir à Madagascar, dans le gouffre depuis la crise politique de 2009, suite au renversement de Marc Ravalomanana. Les bailleurs de fonds avaient alors coupé les vivres à la Grande île, qui dépendait en grande partie de leurs financements. Le chef d’Etat est très optimiste après ses nombreuses rencontres aux Etats-Unis avec les bailleurs de fonds, dont le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, affirmant que les financements internationaux allaient redémarrer sous peu.
Le plus important c’est la rencontre avec le FMI
D’après le président la Banque mondiale dispose actuellement de 300 millions de dollars d’aide pour Madagascar, soulignant qu’elle était prête à tout faire pour relancer tous les financements dans la Grande île. « Le plus important de la rencontre avec le FMI, c’est sa décision d’accorder immédiatement des financements à Madagascar, sur le fonds d’intervention rapide », a indiqué à l’aéroport le président, sans toutefois indiquer ni la date du déblocage des fonds, ni le montant que Madagascar peut espérer obtenir.
Selon Héry Rajaonarimampianina, « le FMI a un peu suspendu sa première vocation, c’est-à-dire la surveillance macroéconomique et financière, en s’orientant vers les financements car il y a une situation urgente », soulignant qu’il a eu des promesses de soutiens financiers de hauts responsables de cette institution internationale.