La Banque du Maghreb pour l’investissement et le commerce extérieur retrouve du poil de la bête. Créée en 1991, la BMICE attendait depuis la ratification de sa convention par les cinq Etats membres. C’est bientôt chose faite.
Dernière ligne droite pour la Banque du Maghreb pour l’investissement et le commerce extérieur (BMICE). Créée il y a dix ans, l’établissement financier communautaire attend avec la ratification imminente du traité par le cinquième pays membre pour pouvoir prendre son envol.
En 1989, les chefs d’Etat de l’Algérie, de la Libye, du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie fondaient à Marrakech l’Union du Maghreb arabe (UMA). Deux ans plus tard, la jeune instance décide de se doter d’un organe financier, une banque : la BMICE. Les conventions signées par les Etats membres, il ne restait plus à leurs Parlements respectifs qu’à ratifier le dit acte pour que l’initiative devienne effective. Mais les choses traînent.
Un long passage à vide
» L’activité de l’UMA a été ralentie pour des raisons conjoncturelles « , explique Samy Marrakchi, de la Direction des affaires politiques et de l’information de l’UMA. » Mais aujourd’hui la volonté politique est là et nous attendons de manière imminente la ratification de la convention par le cinquième pays membre « , ajoute-t-il sans toutefois nous confier le nom du pays en question.
D’un capital de 500 millions de dollars, l’objectif de la BMICE est de contribuer au développement des échanges commerciaux et des investissements entre les pays membres. Le capital initial pour débuter l’activité se monte à 150 millions de francs.
Une fois la question des ratifications réglée, c’est le Conseil de la présidence qui entérinera l’ouverture de la Banque du Maghreb. » Avant la fin de l’année « , promet-on à l’UMA. Une bonne nouvelle pour le développement économique de la région.