La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) a accordé un prêt de d’environ cinq milliards de Francs CFA à la République centrafricaine, en faveur du développement rural. Le document du prêt a été signé à Bangui entre le ministre d’Etat au Plan et l’économie, M. Abdou Karim Mékassoua et le Directeur général de la BADEA, M. Abdelaziz Khelef.
La Centrafrique vient de signer un accord de prêt d’environ 5 milliards de Francs CFA avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Cet important prêt permettra au pays de mettre en œuvre des projets de développement dans certaines villes, notamment à Bambari, à Sibut et dans les zones périphériques de Bangui. L’objectif est de lutter contre la pauvreté.
« On arrive jamais à manger trois repas par jour »
La République centrafricaine fait face à un crucial problème de développement, ceci sur tous les plans, à savoir économique, social et politique. Le processus du relèvement a pris du plomb dans l’aile, plus particulièrement dans les provinces, affectées par la dégradation de la situation sécuritaire. L’on arrive jamais à « manger trois repas par jour », slogan cher au ministre en charge du développement rural, M. Fidèle Gouandjika.
L’enveloppe accordée par la BADEA s’inscrit dans la dynamique de renforcement des actions du gouvernement vers l’atteinte de ses objectifs en matière du développement local. D’ailleurs, le ministre d’Etat au plan, Abdou Mékassoua, a indiqué lors de la signature que cet accord que l’enveloppe permettra la mise en œuvre des projets visant à « la sécurité alimentaire et l’accroissement des revenus des ménages ruraux qui permettra la création d’emplois et une redistribution de revenus en faveur des populations vulnérables des zones cibles ».
Pour sa part, le directeur général de la BADEA, M. Abdelaziz Khelef, a fait savoir que les projets inscrits dans la cadres de cet accord concernent particulièrement le « développement économique et social et la lutte contre la pauvreté, en appuyant également le désenclavement des zones de production et l’amélioration des infrastructures et d’accès aux marchés ». Aussi, « ils faciliteront l’accès des filles et des garçons en âge de scolarisation à l’enseignement, et amélioreront la couverture sanitaire pour la population en vue de renforcer les capacités de production des femmes et des jeunes ».