Ce vendredi 29 juin, le représentant de l’Union européenne en Guinée, Philippe Van Damme et le ministre guinéen de l’Economie et des Finances, Kerfalla Yansané ont procédé à la signature de la Convention de Financement « Facilité de Coopération Technique » qui s’élève à un montant de cinq millions d’euros. Cet appui financier permettra d’identifier et de préparer les futures interventions de l’UE dans le pays.
(De notre correspondant)
« Dans la perspective de la reprise de la coopération, ce nouvel appui joue un rôle fondamental. Il va nous permettre, de façon conjointe avec les autorités guinéennes, de préparer la mise en œuvre des projets dans les différents secteurs de concentration de la coopération européenne, dans l’esprit des principes de l’agenda de Paris sur l’efficacité de l’aide. L’enjeu est important : il s’agira d’engager 200 millions d’euros pour les deux années à venir », a déclaré à cette occasion le Chef de Délégation de l’Union européenne en République de Guinée, Philippe Van Damme. Et d’ajouter: « Notre coopération se focalise sur l’amélioration de la gouvernance (réforme des secteurs de sécurité et de la justice, finances publiques, décentralisation), les infrastructures routières ainsi que les services sociaux de base (eau et santé). »
Parlant du contexte, il précise : « A travers le financement d’études et d’assistance technique ponctuelle, l’objectif global de la Facilité de coopération technique est de maximiser l’efficience, l’efficacité et l’impact de l’aide de l’Union européenne en Guinée en vue de contribuer à la réduction de la pauvreté et au développement économique et social durable du pays. La Facilité de coopération technique s’élève à 5 millions d’euros. Les fonds permettront d’appuyer l’identification, la formulation et le suivi de la mise en œuvre des projets et programmes qui seront instruits dans le cadre du PIN 10ème FED (2012-2013) mais également de constituer un panier de projets et programmes à mettre en œuvre au titre du 11ème FED (2014-2020). De la sorte, est également visée l’intégration des nouveaux projets dans des approches sectorielles cohérentes coordonnées avec les autres partenaires. »
En outre, conclut-il, « cet instrument devra permettre d’améliorer les capacités de l’administration guinéenne dans la programmation, la mise en œuvre et la gestion financière, administrative et contractuelle des programmes en cours et des programmes futurs, ce qui, in fine, contribuera à la soutenir dans le processus de suivi de la stratégie de réduction de la pauvreté (SRP). »
Il faut noter que la Guinée attend toujours le 10e FED (Fonds Européen pour le Développement) qui reste conditionné par l’organisation des élections législatives libres et transparentes.