L’OPEP décide de réduire la production de pétrole


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La décision de réduire la production de l’or noir, à partir de janvier prochain, de 2,2 millions de barils par jour, est qualifiée d’ « historique » par les organisateurs. Elle a été prise prise lors de la réunion de l’OPEP tenue mercredi, à Oran, en Algérie.

Notre correspondant en Algérie

La baisse de la production de 2,2 millions de barils par jour (bpj), à partir de janvier 2009, a été la décision qui a sanctionné les travaux de la réunion des pays producteurs de pétrole qui s’est tenue à Oran, à l’ouest de l’Algérie, mercredi. Les pays exportateurs ont réussi à aboutir au consensus consistant à réduire de plus d’un quart leur production, afin de permettre un équilibre salutaire sur le marché mondial. Il s’agit de la plus forte baisse de l’histoire de l’organisation depuis 1982 et la mise en place du système de quotas. Cette 151ème réunion, qui s’est tenue sous une très haute surveillance, intervient à un moment où le prix de l’or noir enregistre une chute vertigineuse qui n’est pas sans conséquences sur l’économie des pays producteurs.

En Algérie, cette chute s’est faite sentir dans les milieux économiques. Et les différents projets qu’a engagés le pays font déjà l’objet d’une attention particulière quant à leur réalisation dans les délais. Ce pays exportateur de pétrole a décidé de réduire de 200 000 bpj sa production pour assurer à cette énergie fossile une revalorisation sur le marché international et lui permettre d’engranger de meilleurs bénéfices.

Cette réduction, la quatrième en quatre mois, est considérée comme la « seule solution » par les pays exportateurs qui assistent « impuissants » à la chute des prix. Le baril de brut léger américain a plongé de plus de 100 dollars depuis son record de 147,27 le 11 juillet dernier; et le brut WTI reculait hier de plus de 5%, aux alentours de 41 dollars le baril. La réduction de la production est motivée par le souci d’assurer un meilleur équilibre entre l’offre et la demande sur le marché mondial et permettre au brut de se stabiliser entre 70 et 80 dollars le baril. Ainsi donc l’espoir qu’entretenaient les pays exportateurs, il y a quatre mois, de voir le brut atteindre les 200 dollars s’est volatilisé. Et l’heure est désormais à la recherche de la stabilité dans les prix, même en deçà de leurs espérances.

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