19 septembre, 2007. Plus de 450 familles afrodescendantes qui habitent la forêt naturelle du Pacifique colombien recevront de l’aide de l’ Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) pour abandonner les cultures illicites et développer d’autres alternatives économiques.
L’annonce a été faite le 19 septembre par le représentant en Colombie de cet organe, Aldo Lale-Demoz, après la signature d’un accord avec les gouvernements des États _ Unis et de Colombie pour la promotion d’une meilleure gestion de ces forêts.
Le fonctionnaire a expliqué que le soutien consistera à leur apprendre l’usage rationnel des ressources naturelles.
“Nous profitons de la bonne disposition et de l’intelligence de ces communautés afrocolombiennes pour réduire le champ d’action des marchés illicites et les faire prendre part à un processus de protection de l’environnement”, indique-t-il.
Il a de plus ajouté que cette population a observé les dépradations commises dans ses forêts et est consciente du fait que le futur de ses familles dépend d’une gestion rationnelle de leurs forêts.
Le projet –qui coûtera quelques 700.000 dollars – vise à assister ces populations situées dans une zone minée par la présence de groupes armés illégaux et de cultures illicites, a signalé Lale – Demoz.
“Ce sont des victimes très faibles des mafias de l’abattage illégal et de la cocaine.
On parle de communautés très précaires, qui vivent dans la misère et la pauvreté”, souligne t-il.
Le projet aura également pour but de promouvoir le retour de la population qui vivait antérieurement dans ces forêts et qui avait ét forcée de se déplacer.