L’ONU veut utiliser plus de drones pour réduire la mortalité des casques bleus


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L’ONU veut utiliser davantage de technologie moderne, comme des drones, pour améliorer l’efficacité de ses missions de maintien de la paix et épargner ses Casques bleus.

Dans les prochaines années à venir, l’ONU devrait utiliser davantage de technologie moderne, comme des drones, pour améliorer l’efficacité de ses missions de maintien de la paix et épargner ses Casques bleus.
S’adressant à la presse à l’occasion de la journée internationale des Casques bleus, leur dirigeant Hervé Ladsous a souligné que 106 d’entre eux étaient morts dans l’exercice de leur mission en 2013 et 36 autres depuis le début de l’année, alors que leur nombre a atteint un record (plus de 116 000, sans compter la nouvelle mission prévue en République centrafricaine). « Il est clair que nous ne pouvons pas continuer à travailler au XXIe siècle avec des outils datant du XXe siècle », a-t-il estimé.

L’ONU fait déjà usage de drones lancés il y a peu en République Démocratique du Congo, où ils sont déjà opérationnels. Mais l’ONU veut également déployer des drones de surveillance au Mali, en RCA et au Soudan du Sud. Ces engins peuvent remplacer des observateurs militaires pour surveiller un cessez-le-feu ou avertir un convoi humanitaire d’une attaque imminente, a-t-il expliqué. « Dans certains cas, la technologie rend moins nécessaire de déployer autant d’hommes sur le terrain et améliore les résultats », selon Hervé Ladsous, soulignant que les pays contributeurs de troupes sont parfois réticents à envoyer leurs soldats dans des situations dangereuses.

Le dirigeant n’a pas caché sa « frustration de constater que les renforts prévus pour la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss), soit 5500 hommes, étaient trop lents » à se déployer. Le pays est en effet ravagé par le conflit qui oppose le président Salva Kiir aux hommes de son ancien Vice-Président Riek Machar. Plusieurs cas de choléra notamment ont été signalés par des ONG.

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