Face à la recrudescence des violences au Burkina Faso, l’ONU intensifie ses appels pour des enquêtes approfondies sur les récents massacres de civils. Ces tragédies, et notamment le massacre d’une centaine de civils en début de semaine, soulignent l’urgence d’une action concrète dans un pays déchiré par des conflits armés.
Des massacres répétés qui suscitent une réaction internationale unanime
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a exprimé une vive inquiétude face aux massacres sanglants au Burkina Faso. Le plus récent, survenu le 5 novembre dans le village de Zaongo, a vu la mort d’une centaine de personnes. Les victimes civiles le sont le plus souvent des mains des groupes djihadistes. Mais parfois aussi de celles des forces spéciales de l’armée burkinabé. Depuis 2015, le Burkina Faso est dans une spirale de violences attribuées à des groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à Daech, qui ont fait plus de 17 000 morts civils et militaires, rappelle l’ONU.
Implications et répercussions des appels de l’ONU
L’ONU, en demandant des enquêtes rigoureuses, vise à attirer l’attention internationale sur la situation critique au Burkina Faso. Ces appels mettent en lumière la nécessité de lutter contre l’impunité. Ils pourraient jouer un rôle crucial dans l’avancement des enquêtes sur ces actes de violence. « Nous appelons les autorités de transition à mener rapidement une enquête approfondie, indépendante et transparente sur ces allégations graves », a déclaré la porte parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Elle demande par ailleurs que des réparations soient accordées aux victimes. Les familles des victimes attendent de l’enquête qu’elle soit réalisée avec sérieux.
Cependant, la réponse des autorités burkinabè à ces demandes demeure la grosse question. Leur action ou inaction future pourrait être déterminante pour la restauration de la paix et de la justice dans la région.