Selon les recherches menées par des scientifiques du National Cancer Institute américain l’obésité dans sa forme la plus grave peut se révéler plus dangereuse que le tabagisme.
L’étude publiée mercredi est formelle. Réalisée par les scientifiques du National Cancer Institute américain, l’obésité dans sa forme la plus grave peut réduire l’espérance de vie humaine plus encore que la consommation de tabac.
Les résultats issus de 20 études aux Etats-Unis, en Suède et en Australie, révèlent que les personnes souffrant d’une obésité grave (45 kg ou plus par rapport au poids d’une personne de taille moyenne) voient leur espérance de vie réduite de 6,5 à 13,7 années. Au niveau mondial, environ 2,1 milliards de personnes, soit 30% de la population humaine, souffrent d’obésité ou de surpoids
Et l’Afrique, paradoxalement, n’est pas épargnée par l’obésité qui y gagne du terrain. Selon de récentes études, de plus en plus de pays africains sont touchés à leur tour par l’obésité. La malbouffe, les aliments gras, et la restauration rapide prennent en effet de l’ampleur sur le continent, augmentant le nombre d’obèses. En tête du peloton l’Egypte, où le taux d’obésité est le plus élevé en Afrique. L’Afrique du Sud est aussi parmi les pays africains où il y a le plus d’obèses. Un fléau contre lequel l’Organisation mondiale de la Santé l’OMS a tiré la sonnette d’alarme.