L’Ivoirien DJ Kerozen au cœur d’une nouvelle polémique au Cameroun


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DJ Kerozen
DJ Kerozen

Le récent séjour du DJ ivoirien Kerozen au Cameroun n’a pas été de tout repos. Alors qu’il y a encore quelques jours, il se faisait violemment « clasher » par l’artiste camerounais Maalhox Le Vibeur après qu’il ait déclaré, au cours d’une interview, que ce dernier ne fait pas partie des grands artistes d’Afrique, le « pétrole du village » est à nouveau au cœur d’une polémique.

S’il vient tout juste de faire la paix avec Maalhox Le Vibeur à qui il a présenté ses excuses, le chantre de « Tu seras élevé » est encore au cœur d’une grande controverse au Cameroun. En effet, de nombreux Camerounais l’accusent de militer pour le camp du Président en exercice Paul Biya. Le principal fait qui lui est reproché est d’avoir assisté à un meeting du parti au pouvoir, lors de son dernier séjour au pays des Lions Indomptables.

Les opposants politiques soupçonnent Yobo Constant Joël, alias Kerozen, de militer pour Paul Biya et ont pris une décision drastique à son encontre : boycotter ses spectacles, aussi bien au Cameroun que dans les autres pays. Cette position très carrée n’est, toutefois, pas partagée de tous les Camerounais. Certains le défendent et soutiennent qu’il n’a aucune implication personnelle dans les affaires politiques du pays, même s’il a participé à ce meeting.

« Les grandes destinées sont toujours bousculées »

Ses défenseurs affirment aussi que l’artiste a été victime d’un piège tendu par le Président Paul Biya. Yobo Constant Joël est très adulé au Cameroun et il s’y rend fréquemment, « mais il a été piégé », martèlent ses défenseurs. Alors qu’il avait été invité pour prendre part à la fête de la jeunesse, il s’était retrouvé en plein cœur d’un meeting organisé par le parti au pouvoir.

L’Ivoirien est resté plongé dans le mutisme depuis les premières accusations et a d’ailleurs rejoint son pays d’origine. Il a communiqué des informations importantes sur ses deux prochains concerts qui étaient prévus les 17 et 18 avril 2020 à Abidjan. Les deux évènements seront renvoyés aux 3 et 4 juillet, en raison du mois du ramadan.

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