L’Italie en pole position pour investir au Maghreb


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Image d'illustration reunion Cameroun Italie
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L’Italie s’impose comme un partenaire économique fort, cependant qu’une vague de privatisation souffle sur la région.

« Une Méditerranée prospère, c’est une Italie prospère ». Cette affirmation de l’historien Fernand Braudel a été illustrée, ces dernières semaines, par la visite du ministre de l’industrie Enrico Letta en Algérie le 17 février.

En compagnie de 82 grands patrons italiens Enrico Letta est allé rencontrer le nouveau premier ministre algérien Ahmed Benbitour pour étudier les modalités de privatisation de l’économie algérienne. Parmi les invités, le géant de l’énergie, ENI, le groupe bancaire Medio Banco et Telecom Italia.

Déjà premier importateur et troisième exportateur du pays, l’Italie veut encore accentuer sa présence en Algérie. C’est dans le secteur phare des télécommunications que la Péninsule veulent désormais frapper fort. A l’occasion de cette rencontre, le ministre algérien des postes et télécommunications, Mohamed Maghlaoui, a annoncé la prochaine attribution d’une licence d’exploitation du réseau de téléphonie mobile GSM. Telecom Italia se pose en concurrent sérieux face au français Vivendi, attiré lui aussi vers ce marché de 100 000 lignes. Pour l’emporter, Telecom Italia, par l’intermédiaire de son représentant à Alger, Giovanni Barontini, a mis dans le paquet un projet de ligne sous-marine à haut débit reliant l’Italie au Maghreb.

Parallèlement, une délégation transalpine conduite par le ministre des télécommunications, M Cardinale établissait avec son homologue tunisien un calendrier d’une coopération à long terme. Nul doute qu’à l’instar de Giovanni Barontini, les décideurs italiens, déjà omniprésents sur le marché de l’audiovisuel tunisien, ont aussi fait valoir les atouts géographiques de leur pays.

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