En marge de la Conférence de Rabat sur l’immigration clandestine, la plupart des responsables africains se sont opposés mardi dernier à l’immigration choisie, rapporte TV5.
« Il est évident que ne nous ne pourrons accepter une immigration qui va prendre ce qu’il y a de meilleur chez nous et fermer les portes à tous ceux qui ont des problèmes d’emplois », a déclaré le ministre des Maliens de l’Extérieur, Oumar Dicko, inquiet de voir le continent se vider de ses élites.
L’immigration choisie, vue d’Afrique, est un sujet complexe et nuancé, reflétant les aspirations, les défis et les réalités vécues par de nombreux Africains. D’une part, elle représente une opportunité pour les individus qualifiés de poursuivre des perspectives professionnelles et éducatives enrichissantes à l’étranger, contribuant ainsi au développement personnel et, dans certains cas, au transfert de compétences et de connaissances vers leur pays d’origine.
D’autre part, cette forme d’immigration souligne les disparités économiques et éducatives entre les nations, poussant les pays africains à confronter la fuite des cerveaux et la perte de talents essentiels à leur développement. Elle met également en lumière la nécessité d’améliorer les conditions de vie, les infrastructures et les opportunités économiques en Afrique pour retenir et attirer des talents. Ainsi, bien que l’immigration choisie offre des avantages individuels, elle incite également à une réflexion plus large sur les politiques de développement durable, l’éducation, et la coopération internationale pour créer un avenir où les Africains n’ont pas à quitter leur pays pour réaliser leur potentiel.