En s’attaquant aux symboles américains, les terroristes sont souvent perçus comme une lueur d’espoir par une jeune génération des pays dit » en développement » qui ne voit comme avenir que le chômage et le sida. Mais en ébranlant la première puissance mondiale, les récents attentats risquent pourtant de provoquer une crise économique dont les premières victimes seront les populations des ces mêmes pays. Et pour profiter de ces nouvelles crises, les amis de Ben Ladden seront bien entendu présents.
Les vraies raisons de ces attentats n’étaient peut-être pas tant de lutter contre l’impérialisme américain, mais plutôt de profiter de leurs effets pour, d’une part, spéculer sur les cours de bourses – les enquêtes sont en cours pour évaluer les montants ainsi amassés – et, d’autre part, enfoncer encore un peu plus dans la crise des pays déjà affaiblis et pouvoir ainsi se présenter en sauveur pour y imposer de nouveaux régimes.
Dans le hall du siège social du CRDI, Centre de recherches pour le développement international du Canada, se trouve une horloge qui affiche en parallèle la hausse continue de la population mondiale et la dégradation non moins continue de la superficie des terres exploitables. Cette horloge a pour objectif de rappeler au monde l’urgence de résoudre les problèmes de développement. Cela est encore plus vrai aujourd’hui.
A l’instant où ces pages sont écrites, l’horloge affiche une population de 6,152,129,589 habitants et une superficie de terres productives de 8,585,663,586 hectare. Et maintenant ?