L’hypothèse effrayante, portant probable, exposée lundi aux représentants d’une trentaine de pays réunis au Botswana pour tenter d’enrayer le braconnage et le trafic d’ivoire sur le continent, donne froid dans le dos. Et s’il ne restait plus aucun éléphant en Afrique !
L’hypothèse effrayante, pourtant probable, exposée lundi aux représentants d’une trentaine de pays réunis au Botswana pour tenter d’enrayer le braconnage et le trafic d’ivoire sur le continent, donne froid dans le dos. Et s’il ne restait plus aucun éléphant en Afrique !
La population d’éléphants en Afrique est estimée à environ 500 000 individus. Seulement, compte tenu du rythme auquel ces pachydermes sont abattus pour leurs défenses tant prisées, il risque de ne plus avoir d’éléphants en Afrique si cette tendance se maintenait, avec la même cadence de 25 000 animaux tués par les braconniers en 2011. Selon les défenseurs de l’environnement, environ le même nombre d’éléphants a été tué en 2012, soit 22 000 pachydermes abattus par les braconniers. Dès lors, à ce rythme, l’Afrique pourrait perdre un cinquième de ses éléphants dans les dix ans à venir.
Depuis deux ans, cette menace est plus pressante au point que les experts sont d’avis que « si des mesures concrètes ne sont pas prises d’urgence pour enrayer la tendance, certaines populations d’éléphants peuvent continuer à baisser rapidement et, dans certains cas, être perdues ».