Le travail en réseau est l’un des moteurs de l’accès du pays au Web.
Selon une étude de l’institut de recherche BMI Techknowledge (BMI-T),reprise hier par le quotidien Business Day, l’utilisation de l’Internet comme moyen de travailler en réseau progresse au rythme très élevé de 24 % par an depuis deux ans en Afrique du Sud. Cette expansion dépasse largement la croissance globale du secteur des télécommunications. Le travail en réseau consiste à échanger des données entre plusieurs intervenants associés à un même travail, mais opérant depuis des endroits différents.
« Les facteurs de cet élan, explique l’analyste Mark Rotter, sont le mouvement général de croissance, mais aussi le recours des entreprises à l’externalisation (outsourcing) ». Des fonctions qui étaient auparavant assurées par l’entreprise sont désormais confiées à des prestataires extérieurs et à des consultants.
Démocratie et business
L’avance prise par l’Afrique du Sud dans le domaine de l’Internet professionnel tient évidemment à la structure de son économie, proche par bien des aspects de celles des pays occidentaux. Mais elle est liée, également à l’attitude volontaire des autorités, qui ont investi depuis 1994 dans le développement des nouvelles technologies, sans se préoccuper du « risque » que pourrait représenter une meilleure circulation de l’information. Où la démocratie rejoint le progrès économique…