L’Égypte a annoncé, ce jeudi, qu’elle aiderait à évacuer environ 7 000 étrangers et binationaux de la Bande de Gaza. Depuis le 7 octobre, une guerre fait rage entre l’armée israélienne et le Hamas dans ce territoire.
Le vice-ministre égyptien des Affaires étrangères, Ismail Khairat, a déclaré, ce 2 novembre 2023, que l’Égypte se préparait à faciliter l’accueil et l’évacuation des citoyens étrangers de Gaza par le point de passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël.
Le calendrier et les détails du plan d’évacuation égyptien n’ont pas été dévoilés. Cependant, un responsable égyptien au point de passage de Rafah a déclaré à l’AFP que 400 personnes détenant des passeports étrangers devraient passer, jeudi, ainsi que 60 personnes blessées. La veille, 76 Palestiniens à bord d’ambulances et plus de 300 étrangers et binationaux ont été évacués via le passage de Rafah. Une première depuis le début de la guerre.
Situation catastrophique à Gaza
Parmi les étrangers évacués figurent une trentaine d’Autrichiens, quatre Italiens, cinq Français. En plus de quelques Allemands dont le nombre n’a pas été précisé. La guerre en cours entre Israël et le Hamas a fait des milliers de morts et de blessés, dont de nombreux civils. La situation humanitaire à Gaza est décrite comme catastrophique par l’ONU et les ONG.
L’évacuation des étrangers et binationaux vise à atténuer les souffrances des personnes qui sont piégées dans la Bande de Gaza. Cette évacuation des étrangers et binationaux se fait par le point de passage de Rafah, le seul qui ne soit pas contrôlé par Israël. Les personnes évacuées doivent présenter un passeport valide et un visa pour l’Égypte pour bénéficier de cette faveur. Ces personnes sont accueillies en Égypte dans des camps de réfugiés, où elles reçoivent une assistance alimentaire, médicale et psychologique.
Une évacuation diversement appréciée
Toutefois, cette évacuation d’étrangers et de binationaux est diversement appréciée par les Palestiniens. Certains considèrent qu’elle est synonyme d’abandon de la population de Gaza. D’autres estiment que c’est une mesure nécessaire pour protéger les civils. La situation à Gaza reste très difficile. Les bombardements israéliens continuent et la situation humanitaire est catastrophique.
La guerre en cours entre Israël et le Hamas a fait des milliers de morts et de blessés, dont de nombreux civils. Près de de 8 800 personnes, dont plus de, 3 600 enfants, ont été tuées dans la Bande de Gaza. Ce, depuis le 7 octobre, selon des données du ministère palestinien de la Santé du Hamas. En Israël, plus de 1 400 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées lors de l’attaque du Hamas, selon Tsahal.