Les combattants de la liberté économique (EFF) ont promis de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter totalement les opérations au lycée de Brackenfell, le vendredi 20 novembre prochain, en signe de protestation contre l’école accusée de racisme.
À la suite de plaintes reçues par les Bérets rouges du Cap occidental de la part de parents d’élèves noirs de l’école, des appels ont été lancés pour que le directeur démissionne. Les manifestations ont finalement tourné au vinaigre, lorsque les parents d’élèves se sont affrontés avec du personnel de l’école, la semaine dernière, conduisant à une arrestation.
Le FEP a déclaré sur son compte Twitter officiel, ce mardi 17 novembre, que les précédents incidents de violence qui se sont déroulés devant les portes de l’école en question étaient des « attaques terroristes » qui ne peuvent rester sans réponse. « Nous avons dit que les attaques terroristes à Brackenfell ne resteront pas sans réponse. Vendredi, nous descendrons et veillerons à ce que rien ne fonctionne », ont-ils écrit. « Ils nous ont poussés et ils doivent se préparer à être poussés plus fort. Le WC EFF va protester contre le racisme ce vendredi au lycée Brackenfell à 10h00 », a-t-il ajouté.
Un tweet ultérieur a averti que quiconque se dresserait sur leur chemin se verrait « enseigner la même humilité » que l’EFF pense avoir vulgarisée au Senekal, dans l’État libre, où des membres du parti ont manifesté, en octobre, pour contre-protester contre les agriculteurs après le meurtre de Brendin Horner, 21 ans. « Tous ces racistes blancs qui ont un désir incontrôlable de contrôler le mouvement des Noirs et de dicter où nous pouvons et ne pouvons pas aller se verront enseigner l’humilité que nous avons enseignée aux racistes à Senekal », ont-ils tweeté.
Les examens de la 8ème à la 11ème année ont été reportés avant la manifestation de vendredi, et la responsable du département de l’éducation du Cap-Occidental, Debbie Schaefer, a promis que les examens Matric prévus ce jour-là se dérouleront sans interruption. Le service de police sud-africain (SAPS) a également été alerté de la possibilité de nouvelles violences et de perturbations.