L’avocat de Pistorius veut de nouveau faire parler la porte des toilettes


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L’avocat d’Oscar Pistorius, Barry Roux, n’abdique pas et a de nouveau interrogé l’expert qui a examiné la porte des toilettes à travers laquelle le champion paralympique a abattu sa petite amie de quatre balles de 9 millimètres.

Barry Roux, l’avocat d’Oscar Pistorius, jugé pour le meurtre de sa petite amie, n’a pas dit son dernier mot, ce jeudi au procès de son client à Pretoria. Il a de nouveau interrogé le colonel Gerhard Vermeulen, qui a mené des expertises sur la porte des toilettes à travers laquelle le champion paralympique sud-africain a tué sa compagne de quatre balles de 9 millimètres.

Méticuleux comme à son habitude, Barry Roux, a repris en détail les manipulations successives de la porte, démontée par la police et apportée au laboratoire d’analyse. Il a aussi reproché à l’expert de ne pas avoir fait tous les tests possibles pour confirmer ou infirmer différentes hypothèses.
Puis il a débattu avec l’expert des diverses possibilités pouvant expliquer les marques de coups sur la porte.

La stratégie adoptée par Barry Roux est bien évidemment de discréditer le travail de l’expert, qui a passé au peigne fin la porte des toilettes criblée de balles et fracassée avec une batte de cricket. L’avocat veut aussi lui faire admettre que la version de l’accusé est plausible. Dans sa version des faits, Oscar Pistorius a affirmé d’abord qu’il a tiré en aveugle en croyant qu’un cambrioleur était dans les toilettes. A ce moment-là, dans la panique, il affirme qu’il n’avait pas ses prothèses jambières, et qu’il était sur ses moignons. Selon lui, ensuite il est revenu dans la chambre mettre ses prothèses, s’est aperçu que Reeva n’était pas au lit et, comprenant qu’elle était peut-être dans les toilettes, est reparti, sur ses prothèses, défoncer la porte à coup de batte de cricket.

Tout le débat depuis deux jours tourne autour de la position du sportif amputé lorsqu’il a défoncé la porte. Or le colonel Gerhard Vermeulen, affirme que Pistorius était sur ses moignons, et non sur ses prothèses, compte tenu de la hauteur et de l’angle des traces de batte sur la porte.
Si son constat est avéré, cette porte pourrait bien porter préjudicie à l’athlète sud-africain dont le procès, entré dans sa deuxième semaine, est suivi par le monde entier.

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