Après dix ans d’absence, la boucle algérienne reprendra dimanche. Dans l’émotion des spectateurs, il y aura beaucoup de l’espoir d’un retour à la normale.
Le TAC est de retour, qu’on se le dise. Il déroulera son long ruban du 14 au 25 mai, d’Alger jusqu’aux confins les plus retirés de l’arrière-pays. » Bien entendu, notre TAC n’a pas encore l’envergure du Tour de France, du Giro d’Italie ou de la Vuelta espagnole, mais la grande caravane bien de chez nous suffisait bien à notre bonheur « . Dans cet aveu tout de simplicité et d’allégresse, lu sous la plume d’un confrère algérien, transparaît la joie de tout un public sportif, celui de l’Algérie, promue de longue date grande amoureuse africaine du vélo, et qui avait dû, faute d’une sécurité suffisante, se priver de son Tour cycliste depuis trop longtemps.
Du TAC au… TAC 2000, quatorzième du nom, dix ans se sont écoulés. Pourtant, personne, sur place, n’a oublié les grandes années de l’après-indépendance, quand les vedettes locales – les Zaâf, Hamza Ouachek et autres Chibane – tenaient la dragée haute à leurs adversaires européens venus courir le cachet dans les interminables étapes de la Mitidja et s’épuiser dans les Hauts-Plateaux où dans les monts des Babors.
1 500 kilomètres
Le TAC 2000 se déroulera sur une boucle de 1 500 kilomètres. Son parcours emmènera les coureurs d’Alger à Alger, en passant successivement par Aïn Dfela, Mostaganem, Oran, Sidi Bel Abbes, Mascara, Boussaâda, Biskra, Batna, Constantine, Sétif, Béjaia et Tizi Ouzou. De très nombreux Algériens pourront ainsi suivre sa caravane.
Celle-ci sera composée de deux équipes nationales et de plusieurs sélections régionales. Des coureurs étrangers devraient aussi être de la fête, notamment des Egyptiens, des Tunisiens, des Syriens et peut-être des Emiratis, des Lybiens et quelques Européens. La fête est plus belle quand on la partage.