L’Algérie fait un pas décisif en devenant membre de la Nouvelle Banque de Développement des BRICS, renforçant ainsi sa position de moteur économique du Maghreb et ouvrant de nouvelles perspectives de financement pour soutenir son développement et celui de l’Afrique.
L’Algérie, moteur économique du Maghreb, est un acteur clé dans la région avec un PIB de plus de 240 milliards de dollars en 2023, représentant près de 45 % du PIB total du Maghreb. Le pays est le premier exportateur de gaz naturel en Afrique et possède des réserves de change importantes, ce qui renforce sa capacité à attirer des investissements et à financer des projets de grande envergure.
Les BRICS : un groupe en mutation
Le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a évolué depuis sa création en 2009 pour devenir un acteur majeur de la gouvernance mondiale. L’intégration de l’Algérie à la NDB, créée en 2015, s’inscrit dans cette dynamique, offrant au pays un accès à des financements pour des projets de développement ambitieux. La NDB a déjà approuvé plus de 30 milliards de dollars de projets depuis sa création.
L’adhésion de l’Algérie à la NDB est le résultat d’une évaluation rigoureuse de son économie et de ses perspectives de croissance. En devenant membre, l’Algérie pourra non seulement financer des projets structurants dans divers secteurs, mais aussi renforcer ses partenariats économiques avec les pays des BRICS, diversifiant ainsi ses partenaires économiques et réduisant sa dépendance envers les institutions financières traditionnelles. « Avec son adhésion en tant que membre de cette importante institution de développement, bras financier du groupe des BRICS, l’Algérie franchit une étape majeure dans son processus d’intégration au système financier mondial et devient ainsi le 9ème pays membre de la NDB« , déclare le ministère des Finances.
Un soutien renforcé pour les projets en Afrique
L’arrivée de l’Algérie au sein de la NDB devrait également renforcer le soutien aux projets en Afrique. Grâce à son rôle majeur dans la région, l’Algérie est bien positionnée pour canaliser des financements vers des initiatives visant à promouvoir la croissance verte, la transition énergétique et le développement des infrastructures sur le continent. Par exemple, l’Algérie pourrait attirer une partie des 10 milliards de dollars que la NDB prévoit de consacrer aux projets d’énergie renouvelable en Afrique.
En rejoignant un groupe de pays dynamiques en pleine croissance, l’Algérie renforce sa position sur la scène internationale et se donne les moyens de relever les défis du développement durable.