A l’occasion de la visite en Algerie du secrétaire d’Etat américain John Kerry, Alger et Washington se sont engagés à lutter main dans la main contre le terrorisme.
Alger et Washington prêts à faire la ensemble la guerre contre le terrorisme. Les deux pays se sont en effet engagés à lutter ensemble contre le terrorisme, à l’occasion de la première visite en Algérie du secrétaire d’Etat américain John Kerry. « L’Algérie, qui a payé un lourd tribut au terrorisme, ne pliera jamais devant ce fléau », a affirmé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à l’ouverture des négociations stratégiques entre les deux pays. « Le terrorisme ne connaît pas de frontière, est sans foi ni loi, et vise toutes les nations », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie algérienne a également indiqué que son pays était déterminé à travailler avec tous ses partenaires pour « éradiquer ce fléau ».
« L’une des principales préoccupations de l’Algérie est le Sahel où le terrorisme, le trafic d’être humains, de drogue et toutes sortes d’activités criminelles ont tissé leur toile, menaçant la stabilité et l’existence des peuples et des Etats de la région », a-t-il souligné.
« Plus de menaces que jamais »
John Kerry est arrivé mercredi en Algérie sous haute protection. Il s’agit de sa première visite dans ce pays depuis qu’il est devenu secrétaire d’Etat en février 2013. Il a évoqué une période où la paix est confrontée à « plus de menaces complexes que jamais », estimant que l’une des façons de lutter contre le terrorisme était d’aider à créer des emplois et d’améliorer le système éducatif. « Les Etats-Unis veulent travailler en coordination avec l’Algérie, établir une relation plus solide avec ce pays, et aider à sécuriser les frontières dans la région », a-t-il déclaré.
Depuis la chute de l’ancien leader libyen Mouammar Kadhafi, le Sahel est devenu un terroir pour les groupes armés terroristes. Ces groupes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), ont occupé le nord du Mali en 2012 avant d’en être chassés fin janvier 2013 par des soldats français et africains. De même, des insurgés islamistes sont également présents au Niger, en Tunisie et en Algérie, où ils ont mené l’an passé une prise d’otages ayant conduit à la mort d’une quarantaine de captifs.